Perte de poids, mon expérience

Publié le par Raphaëlle

Parce que je suis une maman ou parce que je suis une femme, tout simplement, je me préoccupe de ma silhouette. J’oscille depuis des années entre le 38 et le 44. Le 38 est encore un souvenir et le 44 en est un jusqu’à ce qu’il revienne me hanter.

Le 40 et le 42 s’installent progressivement, se font des courbettes, se tire la bourre (let). Ils luttent en miroir avec mes propres combats. Et le regard que je pose sur moi, critique et acerbe, pèse parfois sur mon moral.

J’ai donc décidé, une fois de plus, de me reprendre en main. Vous trouverez ci-dessous le témoignage de mon vécu actuel. Il ne s’agit en aucune manière, comme d’habitude, de conseils ou de vérité. Il s’agit de ma vie, de mon expérience, de ma vérité du moment.

 

Se faire accompagner

En tout premier lieu, dans votre quête d’un corps plus ceci ou moins cela, je pense qu’il faut trouver LE professionnel qui vous conviendra. On peut réussir seul, je l’ai fait il y a 6 ans, mais c’est plus difficile et surtout plus fragile à mon avis. Avec les conseils avisés d’un professionnel, les choses prennent sens et il est plus facile de les inscrire dans la durée.

Ainsi, diététicien, coach sportif ou autres courants alternatifs, il faut simplement faire la rencontre qui vous mettre à l’aise. Et tout l’intérêt d’une aide extérieure, c’est que vous avez un double objectif (attention, je vais faire un super jeu de mot) : l’objectif en tant que but, ce qui vous motive, vous pousse, vous met des étoiles dans les yeux peut-être ! et l’objectif braqué sur vous. Cette tierce personne qui scrute vos progrès, vous encourage. Un rendez-vous hebdomadaire ou plus vous permettra de garder le cap.

J’ai pour habitude de faire confiance. Pour moi, c’est un coach sportif qui m’a remis sur les rails. Il m’a relancé sur le terrain sportif mais surtout initié au rééquilibrage alimentaire. Le fameux.

Mais ce qui marche pour moi ne marcherait peut-être pas pour tout le monde. Et c’est là qu’il est important que le professionnel choisi soit à l’écoute de son client pour ne pas aller contre lui mais avec lui.

 

Le sport

J’en fait depuis longtemps. Plus ou moins. J’ai même été très assidue notamment pendant le confinement.

Pourtant, avec les conseils du coach, j’ai découvert une autre façon d’exercer le sport.

Je suis plus attentive à chaque geste et son impact sur mon corps. Les mouvements ont du sens, les efforts un but.

Et il m’a rassuré quant à mon objectif de perte de poids : rien ne sert de faire du sport à outrance. Quelques 3 séances de 30 à 45 minutes par semaine sont suffisantes car là n’est pas l’essentiel.

Le sport ne vous permettra pas forcément de perdre du poids mais il vous y aidera. La prise de masse musculaire pourrait même être décourageante mais l’essentiel, pour moi en tout cas, n’est pas le chiffre (même si…) mais la silhouette qui se redessine tranquillement. Et je préfère le faire à mon rythme, gentiment, mais sûrement.

 

Les séances de sport se terminent toutes par quelques étirements que je ne faisais plus. Car les conseils peuvent varier totalement d’un professionnel à l’autre. Mais comme je vous l’écrivais plus haut, je fais entièrement confiance sans quoi il me semble difficile de travailler ensemble.

Durant ces séances, j’ai appris à écouter mon corps. J’ai d’ailleurs beaucoup moins de crampes la nuit. Et selon mon état de tension (les mamans sont souvent tendues. Va savoir pourquoi), il me faisait également faire des exercices de relaxation. Voilà une habitude qu’il m’aurait certainement été bénéfique de prendre. Mais je me suis laissée grignoter par le quotidien. Comme toujours.

 

L’alimentation

Voilà le nerf de la guerre. Je ne voulais pas trop en entendre parler parce que je préfère bouger que me restreindre en nourriture. Et pourtant (que la montagne est belle… oui, aussi).

J’ai écouté et appliqué chacun de ses conseils. J’ai seulement refusé de peser mes aliments. J’aurais perdu plus vite, dit-il, mais c’est une contrainte que je me refuse à vivre. Je pense qu’elle aurait vite l’effet inverse : elle me découragerait et me couperait des habitudes familiales.

Au contraire, j’ai souhaité encrer mes nouvelles habitudes alimentaires dans la vie de famille (au grand désespoir de mes enfants qui n’en peuvent plus de tous ces légumes).

Voici les grands changements :

Plus de petit-déjeuner. Je pensais que ce serait difficile, ça ne l’est pas. Je suis assez occupée le matin pour ne pas en souffrir. La seule condition était de ne pas manger plus le midi. Sans problème. Je pratique donc le jeûne intermittent et ça me convient. Et je gagne un temps fou le matin !

Un déjeuner avec une répartition cohérente entre légumes/céréales et protéines.

Un goûter (des amendes, des fruits ou un bout de chocolat très noir) pour ne pas être affamée le soir et sauter sur la nourriture. Et pour garder une glycémie constante ( ? là je suis pas trop sûre de moi. L’idée en tout cas est de garder un niveau d’énergie stable) et pas en dent de scie.

Un dîner légumes/protéines.

 

Je ne ressens pas de fringales. Les repas me rassasient. Et si j’ai mal mangé un repas, je rectifie aussitôt après sur les repas suivants. Histoire que mon corps se rappelle que maintenant, on mange correctement.

 

 

Le sport et l’alimentation mais aussi l’hydratation et le sommeil sont autant de facteurs pour une bonne santé. A ne surtout pas négliger.

 

J’ai trouvé mon rythme et j’espère le garder longtemps. Depuis 6 semaines que je ne vois plus le coach, ça tient plutôt bien puisque je continue à perdre en volume. Et je me garde la possibilité de faire à nouveau appel à lui si je ressens une perte d’adhérence.

L’idée est vraiment de prendre des habitudes à vie qui ne me pèsent pas et qui me maintiennent en forme (et non plus en formes. Oui, facile, je sais)

Il est un peu tôt pour crier victoire mais je porte désormais un regard plus tolérant sur mon reflet. J’ai donc envie de poursuivre.

Publié dans Pas qu'une maman

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A
Bonjour, Bravo, bravo et bravo. Je suis complétement d accord avec toi: 1 bon accompagnement c est a dire celui qui nous convient, une bonne dose d estime de soi , patience et surtout sans prise de tête c est la bonne recette pour se retrouver????On se fait du bien et c est du bonheur pour les autres. Bref gagnant gagnant c est out toi . Merci
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R
Merci Agnès! Je crois avoir trouvé ma recette. Pourvu que je n'en perde aucun ingrédient en route...