Pirraaattte! (ou Bande d'enf***)
Quand tu surfes sur le web, que tu arpentes les réseaux sociaux et que tu es actif toi-même, tu sais que c’est un risque. Oui, tu sais que tu peux te faire pirater ton compte même si, franchement, tu vois pas trop pourquoi, naïve que tu es. Mais il y en a toujours pour avoir des idées malfaisantes.
Oui, être présente sur la toile représente un risque. C’est le jeu ma pauvre Lucette ! Oui mais moi j’aime pas les tricheurs et les profiteurs. Ca m’hérisse le poil, ça me rend chèvre, ça me fait sortir les griffes… bref, je redeviens animale, prête à bondir sur le chasseur.
Et c’est bel et bien ce qui m’est arrivé ce week-end. Coup sur coup, chéri reçoit le message d’une cousine et moi d’un copain pour me dire la même chose : attention, tu t’es fait pirater ton compte facebook. Et moi de demander : comment tu sais ? Réponse : « Tu m’as demandé un service et tu as fait des fautes d’orthographe ». Ah oui, je m’applique dans mes messages et mes publications à ne pas faire (trop) de fautes et pour le coup, c’est un signal qui alerte.
Le ou la pirate s’est effectivement empressé (e) de demander à mes contacts d’aller lui acheter des recharges ou plus exactement « j’aimerais que tu te rende au bureau à tabac me prendre une recharge trans Cash de 150€ si possible ». Rien que ça !! Ben non, c’est pas possible. Personne n’a été dupe fort heureusement.
En quelques minutes, l’usurpateur a changé la photo de profil et de couverture de MON compte. Et ensuite carrément les nom et prénom ! Mi-maman Mi-moi est devenue Pascaline Parquet. Quel choc ! Le mot de passe a été modifié et je n’avais plus du tout la main. Fini. Dépouillée.
J’ai réagi immédiatement : un post sur le compte volé pour prévenir tout le monde du piratage et, en parallèle, des signalements à facebook. Résultat : compte supprimé. Et ma page avec évidemment.
C’est franchement malheureux et j’ai été très peinée de perdre mes « bébés ». Tout ce temps et cette énergie partis en fumée !!! Et encore, il ne s’agissait pour moi que de communication. Ce n’est pas un outil marchand, ma vie n’en dépend pas. Mais je vais perdre beaucoup de lecteurs car la plupart passaient par là pour me lire.
La bretonne qui est en moi hurle « PIRAATTTE » ! mais le cœur n’est pas à rire. Je relativise mais je suis quand même en colère. J’ai tout à refaire. Peut-être pour mieux ?
C’est finalement comme en éducation. Quand tu crois être à terre et ne plus pouvoir avancer, tu te relèves, tu tiens debout puis tu mets un pied devant l’autre. Voilà donc ce que je suis en train de faire : me relever et avancer à petits pas. Et j’aurai évidemment besoin de vous pour m’aider !!!!