On peut tout recommencer...
Je ne vais pas tout changer, et notamment la face du monde, en 7 jours (« 7 jours pour tout changer »… avec chéri on aimait bien cette série ;-p) mais je peux tout recommencer.
C’est un de mes traits de caractère, peut-être ma plus grande force : je sais m’adapter, renoncer et recommencer.
Je peux partir en vrille, m’énerver contre quelque chose qui m’échappe pourtant totalement. Et même si j’ai mis de l’eau dans mon Pessac-Léognan (oh !! dégueu !!!), j’ai le sang qui m’est bien monté à la tête par exemple lorsque j’ai découvert que j’avais été piratée.
Je m’agace, je peste et l’adversité m’abat provisoirement. Et puis je digère. Et je me relève.
Il en a été ainsi à l’issue d’un procès, il y a de cela de nombreuses années, où nous avions cru tout perdre chéri et moi. Nous nous voyions déjà devoir vendre notre maison, repartir en appartement sans le sou avec nos 2 petits. Le choc fut rude mais la réaction immédiate : « tant pis ! Nous sommes ensemble, en bonne santé. L’essentiel est sauf, on peut tout recommencer ».
Et si finalement le verdict fut plus clément qu’on ne l’eut craint, cela nous aura permis de réaliser la force qui était en nous.
Et puis la vie nous a amenés à tout quitter ici pour s’installer quelques années à Karukera la Magnifique. Il y a pire, j’en conviens, mais laisser famille, amis, maison, travail, chat pour se retrouver à 5, même au milieu du paradis, cela demande un sens de l’adaptation et du renoncement qui ne nous aura heureusement jamais fait défaut. La leçon qu’on pourrait en tirer est qu’il y a du bon dans chaque situation et qu’il faut savoir l’accepter.
Et puis la vie (enfin plutôt ce conn*** de responsable de mes 2… Pardon, je m’énerve…) nous a forcés à revenir plus tôt que prévu en métropole. Il a fallu à nouveau accepter, s’adapter, renoncer. Et recevoir le positif.
Quelle existence n’aura pas vécu ces chutes et ces remises en question ? Echouer à un concours une fois de plus, renoncer et finalement retourner à l’assaut ! Tenter une nouvelle façon de gérer un enfant, rencontrer un nouvel échec, abandonner et se lever plus forte le lendemain, prête à relever le défi !
C’est ainsi et abandonner n’est de toute façon pas une option quand est une maman. Et puis maman ou pas, j’ai toujours fonctionné comme ça.
J’en suis donc à cet épisode de ma vie où je dois une fois de plus tout recommencer. Rien de grave et d’épique ! Non ! Je ne parle que de communication, de réseau social, de visibilité. Mon rêve reste inchangé, ce rêve un peu fou et certainement inatteignable mais qui me fait vibrer, ce rêve de vivre un jour de l’écriture alors je repars au combat, tout doucement.
Je me suis agacée d’avoir été piratée. Je me suis énervée après ce grand réseau social qui me bloque encore et encore quand j’essaie de créer une nouvelle page. Mais j’y retourne, têtue (certains avanceront que ce sont là mes origines bretonnes qui s’expriment).
Je ne suis pas bien sûre de moi mais je reprends le clavier, pour le plaisir de certains (merci chéri, merci mes chers amis) et surtout le mien. Advienne que pourra. Me voilà de retour !!!!!