Objectifs atteints

Publié le par Raphaëlle

J’ai atteint les objectifs minceur que je m’étais fixés.

Je pèse les 65 kilos que je visais même si, au fond, je préfèrerais peser bien moins encore. Car 65kg pour 1.65m, c’est encore trop. Mais je sais que j’ai pris du poids de muscle… Et je me sens mieux.

Et surtout, et c’est l’essentiel, je rentre dans TOUS mes vêtements.

  • Ceux que j’avais gardé dans l’espoir que… Je les regardais avec envie ou peine. Je les sortais de temps en temps pour constater l’amère vérité : non, je ne rentre pas dedans. J’y croyais sans trop y croire. Ils étaient plutôt trace d’un passé que je ne savais pas flamboyant plutôt que promesse d’un avenir radieux.
  • Ceux que je n’ai jamais voulu jeter parce qu’ils sont trop beaux ou qu’ils m’ont coûté cher. Ils trônent dans mon armoire depuis des années, cachés derrière les tailles plus grandes qui se sont étalées, se sont installées, pensant certainement que rien de viendrait menacer leur souveraineté. Ils se soumettaient parfois timidement à mon regard lorsque, en tirant sur un cintre auquel ils s’accrochaient, ils sortaient un bout de tissu. Et je les replaçais bien au fond, avec dédain et amertume.

Oui, je rentre dans chacun d’eux et l’essayage fut un vrai moment jouissif. Zipper une fermeture jusqu’au bout peut être un vrai plaisir. Ce pantalon-témoin qui ne sortira sûrement jamais de la maison et cette robe colorée que je n’aurai que peu d’occasion de porter à nouveau ! Personne ne les verra mais moi je sais.

 

Cette futilité, je l’assume. J’avais besoin, ou envie, ou les deux, d’aimer mon reflet et de me faire de beaux sourires sincères. Pour moi.

Je me sens plus sûre de moi. Je n’ai pas envie de me cacher. Et ça, c’est bénéfique. Pour eux. Pour mon homme et ma famille. Si si, quand on se sent bien, cela se répercute sur l’entourage. Tout comme l’inverse malheureusement.

 

Mais un des autres avantages, c’est que je retrouve la maitrise de mon corps. Je ne le subis plus. J’en ressens les délimitations et les capacités. Je suis plus dynamique.

 

Alors je pourrais m’arrêter là. Sauf que…

 

  • L’objectif minceur est un horizon. Tu le visualises mais tu ne l’atteins jamais. Il y a toujours mieux à faire et à obtenir. Un bourrelet ici, une épaisseur là. Je n’ai évidemment pas un corps de rêve, celui des magazines : lisse et fin. Je sais qu’il n’existe pas vraiment et je ne cherche pas la perfection. Mais je peux faire mieux, tant qu’à être dans la lancée !

 

  • Même si je me satisfaisais de ce résultat, il s’agit de nouvelles habitudes et non pas d’un régime. Oui, je fais attention mais dans la logique saine d’une alimentation équilibrée et d’efforts modérés. 2 choix s’offrent à moi : je reprends mes mauvaises habitudes (grignoter parfois, manger trop, cuisiner peu de légumes…) et ce serait d’une stupidité sans nom.

Ou alors, je poursuis. J’installe ces habitudes durablement pour en faire des réflexes et non plus des efforts. Et alors, en continuant sur cette lancée, il se peut que je perdre encore du poids ou du volume ou, tout simplement, que je me stabilise, non ?

 

Voilà mon intention. Poursuivre sans pousser le vice. Ne pas réduire les quantités. Me garder des moments de plaisir sans culpabilité. Et on verra si cela élimine mon bourrelet tenace et m’affine ou pas.

Aujourd’hui, cette façon de m’alimenter me demande encore quelques efforts mais m’apporte beaucoup de bien-être et de satisfaction en retour. Et, je le répète, je m’autorise des écarts régulièrement. Moins qu’autrefois et je les rattrape aussitôt mais cela me permet de partager des moments de plaisir avec mon entourage.

 

Le plus difficile est toujours de maintenir le cap et de ne pas sombrer. Oh Eh matelot ! Cap vers l’horizon !

 

Publié dans Pas qu'une maman

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