J'ai testé la monodiète

Comme vous le savez peut-être si vous suivez mon compte Instagram, j’ai participé à un challenge sport et nutrition de 4 semaines entre septembre et octobre de cette année.

J’avais envie ou besoin d’un coup de pouce pour me remettre sur les rails, surtout au niveau de l’alimentation car c’est le plus difficile pour moi. Autant j’arrive à me motiver à faire du sport, autant il m’est douloureux de me restreindre niveau bouffe.

La bonne nouvelle de ce challenge, c’est que, finalement, on ne se restreint pas. On mange à sa faim. Mais on mange sain. Et c’est exactement ce qu’il me fallait. J’avais besoin d’insérer dans mon quotidien des habitudes plus saines.

On mange à sa faim, oui, sauf quand on participe à la monodiète. C’était optionnel mais quitte à relever le challenge, j’y suis allée à fond. Une monodiète par semaine, c’est-à-dire un seul aliment sur toute la journée, sans sauce, sucre ou matière grasse qui rendrait la tâche plus agréable.

Les bienfaits de la monodiète selon l’organisateur :

Mettre notre système digestif au repos afin qu’il puisse se régénérer sans effort (car il n’a pas à travailler beaucoup pour la digestion, tu vois !?)

Gagner en énergie car la digestion est énergivore.

Se recentrer sur ses sensations de faim : tu manges quand tu veux dans la journée. Quand tu as faim.

Elle n’a pas pour but de faire mincir mais plutôt de détoxifier le corps

Les aliments que j’ai choisis

J’ai commencé par le riz. C’est consistant et ça peut se déguster salé ou sucré, n’est-ce pas ? J’avoue avoir rajouter du concentré de tomates mais, pour ma défense, c’était un concentré très concentré avec pour seuls ingrédients tomates et sel. Et pour le goûter, j’ai rajouté un peu de sirop d’agave.

J’ai trouvé la journée ennuyeuse mais j’étais rassasiée.

En revanche, j’en étais un peu écœurée.

La deuxième semaine, j’ai choisi la carotte. Rapée et agrémentée d’un peu de jus de citron, elle m’’a satisfaite. Ce n’était pas l’extase mais ça passait. En revanche, j’avais tenté de les cuisiner pour le soir mais sans matière grasse ni ail ni rien… bah c’était franchement dégueulasse.

La troisième semaine, il fallait choisir un fruit. J’ai opté pour la très facile pomme. Je l’ai appréciée le midi. J’ai eu plus de mal au goûter. Et je l’ai trouvée purement trop sucrée au dîner. J’ai donc moins mangé.

Enfin, la dernière semaine, il fallait opter pour des protéines. J’ai choisi du blanc de dinde pour son côté pratique. Avec un peu de concentré de tomates (le retour), ça passait pas trop mal. Mais j’ai craqué pour un peu de chocolat noir le soir. J’en avais ras la casquette de cette monodiète. Mon cerveau arrivait à saturation. Ma volonté était plus que fébrile.

Les points négatifs

Mon expérience m’a rappelé à quel point j’aime la diversité. C’est comme les saisons, j’aime les changements. La monotonie m’écœure. Je n’avais clairement aucun plaisir à me mettre à table. J’ai suivi les monodiètes par défi et j’ai tenu grâce au mental mais ce n’est pas une habitude que je peux inscrire dans ma vie.

Et puis j’avais quand même moins d’énergie les jours concernés et les lendemains matin suivants. Ils conseillent d’ailleurs de ne pas prévoir d’activité trop physique le jour de la diète.

Les points positifs

Pour autant, cela m’a permis d’écouter davantage mon corps. On a beau savoir qu’il faut manger lentement et à sa faim, on se laisse souvent dominer par l’envie, la gourmandise ou même l’intensité de nos vies. Avec une monodiète, le rapport à la nourriture est tout à fait différent. On se nourrit par besoin.

J’ai aimé la sensation de légèreté. L’impression (possiblement uniquement dans ma tête, va savoir) que mon corps était libéré, pur. Comme si je pouvais en reprendre le contrôle au lieu de subir la digestion.

Autre point positif, non négligeable dans nos vies de mamans overbookées : pas besoin de se préparer à manger. Et on peut même manger en marchant selon l’aliment que l’on choisit.

En conclusion, je pense pouvoir affirmer que je n’inviterai jamais la monodiète dans le quotidien de ma vie. Mais je n’exclue pas une petite aventure par ci par là.

Et vous, vous avez déjà essayé ? Ça vous tente ?