Le "b a ba" d'une ba
Vendredi, j'ai fait une bonne action. Rien qui mériterait une médaille officielle et le déplacement d'un ministre condescendant mais quand-même, j'ai égayé l'instant de quelqu'une et j'en suis plutôt contente.
Eh oui, car ce n'est pas dans mes habitudes. Je suis plutôt du genre à me planquer derrière des excuses faciles (et avec 3 enfants, on en trouve tout plein!) pour m'extirper de ces situations. Mais ce soir-là, après des galères avec le tram et le bus (ça faisait longtemps il est vrai), je me suis retrouvée avec une petite jeune fille qui avait galéré un peu plus que moi. Un peu perdue à la descente du bus, elle s'est adressée à moi et nous avons discuté jusqu'à notre destination. Et alors que j'arrivais au terme de cette nouvelle mésaventure, elle devait encore attendre un prochain bus et marcher pour rentrer chez elle.
Je lui ai donc proposé de la ramener en voiture. Un petit détour pour moi, un grand soulagement pour elle (Allo Houston, je détourne la mission).
Non, ce n'est pas grand chose. Mais ce petit rien a eu double effet. D'abord sur elle puisqu'elle était vraiment très contente et ensuite et surtout sur moi, fière de ma démarche. Ah merde! Alors même quand je rends service à autrui je suis égoïste?! Ben j'ai bien envie de dire "tant pis" et puis tant mieux.
J'en tire ainsi un enseignement: de ta bonté satisfaction tu retireras (merci Yoda). Et mes pensées s'en retournent au livre de Raphaëlle Giordano. Bref, je ne suis pas loin de rentrer dans le cercle vertueux du positivisme et de la générosité... encore faudrait-il remettre ça.
Je vous tiens au jus!!!