Ca y est, je l'ai!! Mon composteur!
J’en parlais depuis longtemps. Un peu pour me faire à l’idée, beaucoup pour convaincre chéri. C’était évident que tôt ou tard, nous allions adopter un composteur. Il mangerait une partie de nos déchets et nous offrirait de quoi faire pousser des plantes… Bon, c’est peut-être pour ça que j’ai tardé à me lancer. Je n’ai pas le temps à consacrer à un potager. Non pas que je me cache derrière l’excuse du manque de temps (et pourtant…) mais le temps que j’arrive à consacrer à autre chose que le travail et les corvées, je le passe avec ma famille et sur mon blog et au hand. Je suis donc parfaitement consciente que je ne tiendrais pas sur la longueur (et le fait que je tue toutes les plantes qui s’invitent chez nous est un détail qui veut dire beaucoup…)
Bref, je voulais quand même adhérer au mouvement des détenteurs-de-composteurs-fous avec pour objectif premier de réduire nos déchets. Et puis l’occasion s’est présentée de retirer un composteur gratuitement. Comme quoi, les choses arrivent en leur temps (oui, on devient plus philosophe et plus patient avec l’âge). Et j’ai mis chéri devant le fait accompli.
Je suis donc allée le retirer (enfin, en vrai c’est beau-papa qui a eu cette chance) et j’ai récupéré la bête. En kit.
Où le mettre ?
Première interrogation et première discorde. J’avais idée de le positionner non loin de la cuisine (jusque-là je suis logique hein) tandis que chéri avait idée de l’éloigner au maximum. Son argument ? L’odeur. En interrogeant mes (rares) followers sur instagram, j’ai appris que le compost ne sentait pas mauvais à condition de respecter certaines règles. Mais en me renseignant, j’ai découvert aussi qu’il fallait l’installer à même la terre.
Alors, pour respecter cette consigne et plaire à chéri, nous avons choisi de le mettre (très) loin.
Comment le monter ?
Non mais je vous vois venir. C’est juste quelques planches de bois à assembler. Rien de bien malin. C’est aussi ce que je me suis dit d’ailleurs. Alors j’ai demandé à chéri un tournevis pour le faire moi-même toute seule. J’ai étalé les planches et les vis. J’ai cherché la notice. Pas de notice. J’ai observé le guide et le dessin dessus : un composteur évasé sur la base. Hmmmmm (emoji qui réfléchit). Ben non, ça colle pas.
Mon beau-frère 2 m’a proposé de l’aide que j’ai décliné, fière. Mais il est resté dans le coin. Puis chéri s’est approché. Et après plusieurs « non mais ça colle pas ! » de ma part, l’un et l’autre se sont penchés sur la question, persuadés de régler l’affaire en 3 secondes 1/3. Et puis non.
Ok, ce ne sont que 5 planches et quelques vis mais je vous jure qu’il n’y avait rien d’intuitif dans le montage de l’engin !! En unissant nos intelligences, nous avons fini par convenir d’une façon de le monter (ok, j’avoue, chéri y est pour beaucoup).
Pour autant, bien qu’il soit monté et bien monté, on ne peut pas dire que ce soit une œuvre d’art. les encoches sont grossières et le résultat médiocre. « Tu t’attendais à quoi avec un truc gratuit ? ». Oui chéri, c’est pas faux. En attendant, il a le mérite d’être là et c’est déjà pas mal (oui, chéri aussi).
Ça marche comment ??
J’ai lu la notice d’utilisation, les recommandations… J’ai compris. Et puis le temps et l’imprégnation feront leur œuvre et j’apprendrais sur le tas (le tas !!! Ahahah !!! Non ? Pardon.) Mais j’ai lu nulle part (je n’ai pas écumé tous les sites sur le sujet non plus) comment démarrer. Apparemment c’est un peu long. Et puis je ne voudrais pas mettre trop de déchets secs ou humides ou étouffer le compost ou vexer les vers de terre.
Heureusement, beau-frère 1 s’est proposé de m’apporter un peu de son compost à lui pour démarrer le processus. Et voilà comment le réseau familial te pousse du bon côté. Et voilà comment j’ai hébergé mes premiers vers dans mon nouveau composteur tout au fond de mon jardin. Et voilà comment mon seau à déchets à trouvé sa place dans ma cuisine.
Et maintenant… ben y a plus qu’à quoi !