Surnom? Pas sûre, non.
Rien de tel qu'un repas de famille pour trouver l'inspiration. Alors que j'étais mi-moi, mi-belle-fille et belle-sœur, mi-maman et bien d'autres, une conversation anodine m'a propulsée mi-épouse en mode chouchou-Loulou.
Les surnoms! Dans le couple bien sûr et en famille, entre amis...
Petite, mes sœurs m'appelaient Fafa ou Fafounette. Rires de l'assistance. C'est ridicule!!!! Pas faux mais ça reste un bon souvenir, une appellation privée pleine d'amour.
Tour de table. Quelques diminutifs ou des mots doux du genre Mon amour ou Bébé, classique.
Certains rebaptisent à tour de bras comme si, pour entrer dans leur intimité, il fallait obtenir un nouvel état civil.
D'autres, comme moi, sont moins inventifs. Tout au plus, j’utiliserai un diminutif mais soyez rassurés, ce n’est pas moi qui vous surnommerais « choucroute » en souvenir d’une soirée tonitruante ou « Dumbo » parce que … enfin vous avez saisi.
Mais dans le couple, il semble que le surnom, le petit nom, le sobriquet soit légion. Et que découvrons nous au cours de cet échange tout mignon? Que les petits noms se perdent quand les gros mots sont prêts à bondir. Fini les "mon coeur" quand on est fâché, le prénom, le vrai, celui que belle-maman a choisi, revient inévitablement. Comme il est difficile de prononcer un mot tendre quand la colère gronde en nous ! Incompatible !
Le ton est donné. Quand on entend son prénom dans la bouche de chéri, et même si on l’aime beaucoup (le prénom… et le conjoint aussi), des picotements nous parcourent l’échine. Oups, ça va mal, il faut se préparer au combat : « oui, Gérard ? ».
Originaux ou pas, mignons ou drôles, les surnoms et compagnie ont pour vocation de créer du lien. Ne les renions pas ! Qu’en pensez-vous mes chouchous ?