La grande nouvelle

Publié le par Raphaëlle

Je vous ai déjà parlé de ma reprise d’études, plusieurs fois. Mais je ne vous ai pas donné la grande nouvelle. Celle qui dépasse les autres.

Si je vous rencontrais pour la première fois, qu’on apprenait à se connaitre, c’est cette nouvelle-là que je vous raconterais. Si je vous retrouvais après une longue période sans nous voir, c’est de ça que je vous parlerais. Ainsi, j’ai saisi la première occasion pour m’en vanter devant ma coiffeuse alors que j’ai bien failli ne pas lui parler du Master. J’ai fait de même avec d’anciens collègues… C’est la première chose qui me vient à l’esprit quand j’ai envie de partager un bout de ma vie.

 

Bref, j’ai envie de vous l’annoncer depuis fort longtemps mais je voulais trouver les bons mots. Les paroles justes pour que vous partagiez mes émotions. J’ai mille fois commencé cet article sans jamais aller au bout. Je réalise que je dois renoncer à la perfection sans quoi je ne le ferai jamais. La perfection, elle arrivera d’elle-même fin mai.

Allez, assez tourné autour du pot. Je vous le dis sans fioriture : je vais être grand-mère !!!!  

Ma fille aînée attend une merveille pour la fin du mois de mai et je suis des plus impatientes de rencontrer ma petite-fille. Il me tarde de découvrir son visage, de la couvrir de bisous, de la bercer dans mes bras. Je l’aime déjà et je sais que cet amour va exploser quand nos regards se croiseront. Elle pourra y lire ma fierté, ma joie, ma tendresse.

 

Dans l’un de mes derniers articles (ici), j’évoquais ce prochain rôle et l’envisageais et l’espérais d’ici 4 ans. J’avais envie d’être grand-mère pour mes 50 ans, je le serai pour mes 47. Et si vous croyez que cette nouvelle m’a mis un coup de vieux, vous vous trompez ! Au contraire, elle m’a mis un coup de jeune.

Je ne suis pas dans le déni. Que nenni ! En m’observant dans le miroir, lui qui a pris l’habitude de me renvoyer une image de femme vieillissante m’a fait voir une jeune mamy. Je me suis textuellement dit : « c’est le visage que j’aurai quand je tiendrai mon petit-enfant dans les bras. C’est le visage qui restera gravé sur les photographies et les vidéos et dans 10 ans, je me dirai simplement : comme j’avais l’air jeune ! ». C’est ma façon de (me) voir en tant que grand-mère de moins de 50 ans.

Voilà, vous savez maintenant ce qui me porte et m’anime dans les moments plus difficiles. Elle égaye déjà les jours sombres et donne de l’éclat aux heures plus légères.

Je suis prête à être mamy, c’est incontestable (et nombre de mes proches pourront en témoigner). Je l’ai peut-être toujours été. Mais je n’étais pas prête à voir ma fille s’arrondir et devenir maman. Comme c’est étrange ! Elle est si jeune ! Et si épanouie à la fois ! Mon grand regret est qu’elle vive à plusieurs centaines de kilomètres de notre cocon. Je ne peux pas être aussi présente pour elle que je le voudrais. La distance et nos activités professionnelles sont deux éléments qui ne me permettront pas de lui apporter le soutien dont elle aura (certainement ?) besoin. J’essaierai cependant d’être à l’écoute et en secours pour ma fille et j’espère que je profiterai régulièrement de ma petite-fille. Je rêve de nous des liens forts entre elle et moi.

 

Merci à toi 2025, tu es une année incroyable et surprenante.

Moi, mi-mamy, mi-étudiante 😉

 

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