En mode Somad
Ce dimanche, mi-moi, mi-maman et sa petite famille étaient en mode Somad : une course d’obstacles en bord de lac.
Pour en profiter pleinement, nous avons loué un mobil-home dans un camping à Bombannes (Carcans), ce qui nous a permis d’être tous les 5 (et plus) et de vivre ce moment tous ensemble, au calme et au milieu des pins. Le temps n’était cependant pas coopératif et le week-end a mal commencé.
Beaucoup, vraiment beaucoup de pluie, pour ce début de week-end. Nous qui voulions nous promener un peu en famille, puis manger au restaurant avant de faire du wake, nous avons dû nous adapter. Ainsi, avant l’heure de déjeuner, nous nous sommes lancés dans une séance photo ; accessoire indispensable : le parapluie !
Puis nous nous sommes régalés de moules et de frites avec vue sur la mer quelque peu agitée. Pas la peine à ce moment-là de manger léger pour flirter avec les flots puisque l’activité wake a été annulée pour la plus grande déception de chéri.
Nous avons donc pris la direction du camping avec l’espoir de pouvoir récupérer le logement avant les 16h30 annoncées. Pour l’heure, pas de souci. En revanche, le problème s’est plutôt posé au niveau du jour… Nous nous sommes trompés au moment de la réservation (satané lundi férié qui nous a induit en erreur !) : « vous avez réservé à partir de demain ». Quoi ? What ? Pardon ? Répétez un peu ?? Ah oui. M****. Heureusement, il restait des cottages mais avec une chambre en moins (la voiture est confortable les enfants… qui s’y colle ?) et encore heureusement, nous sommes des personnes civilisées et intelligentes et nous avons trouvé un moyen de faire dormir tout le monde dans un lit.
Puis vint l’éclaircie : la pluie a cessé et notre espoir que le week-end prenne une tournure plus avantageuse pour nous s’est profilé. Enfin !!!! Ah mais non, numéro un lâche la clé du mobil-home sur la terrasse et la regarde tomber dessous, l'air incrédule. Après un moment de doute (et si elle est coincée sur une planche, inaccessible?), elle se faufile sous la terrasse, rampe (un avant-goût de la course finalement) et revient avec l'objet ouf.
Allez, une petite dernière? Nous devions faire la course avec notre ami G mais celui-ci, en passant d’un mobil-home à l’autre en pleine nuit (et sans éclairage) et oubliant qu’il y avait 3 marches et pas 2, s’est blessé au pied (je ne savais même pas que le pied pouvait plier à ce niveau-là !).
Allez hop, au lit. Demain est un autre jour…
Dimanche 4 juin, réveil tranquille, temps mitigé mais sec et préparation sans stress. Les garçons vont (à pied, cool) jusqu’à l’accueil de la course pour retirer les dossards et montrer la blessure : on fera donc la course à 2 (c’est peut-être le nom tout pourri de notre équipe, « Solove », qui aura poussé le destin à évincer le teneur de chandelles. Désolée G.).
Enfin, la course. Nous découvrons avec ravissement que les filles (6 ans) peuvent aussi courir : 400 mètres d’obstacles à faire et refaire autant de foi qu’elles veulent. Mon numéro 3 est super contente et très volontaire et moi hyper fière. Nous avons le temps de la voir crapahuter avant notre départ : un bonheur ! Et les grands sont là aussi, appareils photos en main, pour immortaliser le parcours de leur sœur et un peu le nôtre aussi.
Cerise sur le gâteau, on voit passer mon papa à moi qui fait la course en solitaire. On l’encourage, on crie. Je suis hyper fière, encore. Et c’est à nous. Allez hop !
La course est assez courte (9 kilomètres) mais le terrain est en grande partie sablonneux et il monte et descend. Les obstacles sont plutôt faciles (comparés à la frappadingue notamment) et très ludiques. Et bien entendu, l’ambiance est bon enfant. On se fait plaisir avec chéri. Et le parcours passe 2 ou 3 fois pas l’aire d’accueil ce qui nous permet de voir les enfants et réciproquement.
On garde le sourire jusqu’au bout. On double des groupes, on ne lâche rien. 1h27 ! Temps correct, je suis satisfaite et merci chéri d’avoir couru à mon rythme.
Finalement, ce fut une matinée super. Tout le monde y a pris du plaisir et les enfants ont très envie de s’y essayer. Je pense que l’année prochaine, nous ferons les 5 kilomètres du samedi, accessibles à partir de 12 ans, avec les 2 grands. Et peut-être les 9 km du lendemain ? A voir, ça se prépare…
Fin du week-end détente: on joue à la pignanque (pétanque avec des pignes quoi!), ou gaine sur la slackline, on se promène, on refait le monde en discussions et on fait des jeux de société. J'adore.