Sombres pensées adolescentes...
La plupart des mes poèmes, je les ai écrits en 1994-1955. J’avais donc 16-17 ans. En pleine adolescence. Alors, naturellement, j’avais parfois des idées sombres, des humeurs maussades, de la tristesse exacerbée. D’autant plus que je vivais loin de celui qui faisait battre mon cœur !
Je vous partage ci-dessous quelques exemples de ce que je pouvais écrire lorsque j’oscillais entre le désespoir et la conscience de la valeur de la vie.
Un lundi 5 décembre 1994… dans une petite ville du Finistère… par un cœur adolescent tourmenté…
La douleur.
J’ai si souvent pensé à toi, J’ai tellement ton nom écrit Et j’ai tant eu en toi la foi Qu’à présent, déçue, je te fuis. Abandonnée je te renvois Dans le flou vague de l’oubli.
Mais si le dire je puis à l’aise Et si j’arrive à le penser, Pour l’appliquer j’ai un malaise. Je me refuse à t’oublier Rouvrant la plaie que rien n’apaise, Qui à la mort va me mener. |
Sonnet plaintif
Le temps pleure ce soir, il pleure ton départ. Le vent partout gémit sa douleur infinie. Et sa plainte s’étouffe dans mon cœur meurtri, Dans mon cœur désormais hostile à tout espoir.
La mer se déchaine contre ceux qui ont menti Et les vagues entrainent ce passé de déboires Vers un gouffre sans fond et sans échappatoire Pour plonger dans l’oubli ce menteur non puni.
Le temps pleure ce soir, il pleure ton départ. Pourtant au grand amour tu lui avais fait croire, Tu me l’avais fait croire mais tu es parti.
Sans remords ni regrets, tu es parti ce soir, Sans même songer au chagrin qui m’envahit, Sans même penser que tu es toute ma vie. |
Bon, à la lecture de ces quelques mots, je me demande si chéri ne m’avait pas contrariée !