Mon humeur printanière

Publié le par Raphaëlle

Les jours s’étendent en longueur et le soleil s’y prélassent déjà. Les oiseaux ne s’y trompent pas non plus. Ils n’ont qu’à observer les arbres se rhabiller de verdure et les fleurs pointer le bout de leurs pétales : le printemps est revenu.

Après le froid, avant le chaud. Demi-saison… Et pourtant, ne serait-ce pas une des saisons les plus attendues ? Celle qui donne du baume au cœur. Celle qui rassure : après la dureté de l’hiver, la douceur reprend l’ascendant. Le printemps est comme une promesse. C’est la vie. D’ailleurs, on compte souvent en printemps pour parler gentiment d’âge.

 

Et chez nous, le printemps commence par le changement d’âge de numéro 1. Chaque 24 mars nous rappelle combien nous sommes chanceux d’être parent. Un joyeux anniversaire pour une joyeuse saison.

Contrairement à sa petite sœur (née en novembre), Maëline a souvent pu profiter de l’extérieur avec ses copains.

 

Au printemps, malgré la prudence à adopter, on ressort les vêtements plus légers, on se découvre joyeusement et on enfile voluptueusement les lunettes de soleil. Ça fait tout de suite plus classe quand on porte des lunettes de soleil !

Je renoue avec mon jardin. Je m’en occupe peu mais à partir de mars, je saisis lé sécateur, plante quelques fleurs et désherbe enfin le devant de ma cuisine. Parfois, je l’admire mollement en buvant mon thé et je fais des plans sur la comète qui, en général, resteront sur la comète et s’éloigneront à grande vitesse de mon petit coin de nature.

 

Le mois d’avril, le premier mois printanier entier :  c’est mon heureux anniversaire, c’est le lundi de pâques, ce sont les vacances scolaires aux allures d’entrainement aux vacances d’été. Parfois, on part quelques jours profiter de la nature verdoyante et lumineuse. On retrouve les plages et l’envie de se baigner. On respire de tous nos poumons l’air doux qui nous caresse.

On remet en fonction le barbecue (ou la plancha), on ose les déjeuner dehors. S’il le faut, on enfile une grosse veste pour le plaisir de manger en respirant le pollen (bon, il faut bien des inconvénients aussi) et en écoutant le vrombissement des abeilles qui s’activent après leur longue nuit.

Les trajets à vélo, pour me rendre au bureau, ressemblent à des promenades. Les gens sont plus souriants, ouverts, heureux ? On peut sortir le midi pour déjeuner dehors. On s’assoit ici ou là, on observe le bonheur, on ferme les yeux que l’on tend vers le ciel et on remercie la vie de nous offrir des parenthèses aussi douces.

 

Et le mois de mai ? Tous ces jours fériés qui perturbent joliment le rythme de vie. C’est l’occasion de partir un long week-end ou de recevoir des amis ou de la famille. Les plus courageux (ou les plus fous) se jetteront à l’eau tandis que d’autres remonteront leur pantalon pour plonger les pieds dans les vagues mourantes, riant de froid.

Et c’est chéri qui soufflera toutes ses (nombreuses) bougies ce mois-là.

 

Et le printemps s’achève en ce joli moi de juin pour laisser la place à l’été. A l’heure de tirer sa révérence, le printemps ressemble déjà beaucoup à la saison suivante. Il a su faire la transition entre le silence et les éclats de vie, entre la fadeur des blancs et des gris et la saveur des couleurs chaudes. Il nous a réanimés, guidés vers la saison souvent tant attendue de l’été, offrant une pause bien méritée dans nos vies si agitées.

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