Triste jour pour mi-moi et pour mi-maman

Publié le par Raphaëlle Hosteins

Au pays des oxymores, si la distance crée des liens, peut-on également se sentir seule quand on est entourée ?

 

C'est bien ce que je ressens ce soir... Un mélange de tout, une sensation. 

 

Parce que la bonne nouvelle arrive enfin, mais assez tard pour me trouver perdue, un peu abattue. Je n'arrive pas à m'en réjouir. 

Échaudée ? Certes. J'ose à peine y croire de peur qu'un événement quelconque anéantisse mon dernier espoir. J'ai peur d'y croire et d'être déçue. Je ne m'en relèverais pas de sitôt. 

 

Je me suis toutefois surprise à sourire quelques fois au cours de cette journée. Mais le cœur gros. Sans réel plaisir. Juste un début de satisfaction. Ou de soulagement.

 

Mon plus grand bonheur aujourd'hui aura été de découvrir la joie sincère de mes collègues pour moi. Ils semblaient si heureux ! Et moi, toujours perdue au milieu de leurs mines souriantes.

 

Une journée étrange où se mêle les sentiments sans qu’on arrive à y trouver du sens. Des ressentis et des sentiments sur lesquels il est difficile de mettre des mots et qui vous grignotent depuis le cœur jusqu’au cerveau. Un état d’esprit sans attache avec le réel ou peut-être que si.

 

Et tout cela dans l’immense vide de la solitude. Je me sens seule. Je suis seule. Chéri n’est pas là. J’y suis habituée mais l’absence pèse certains soirs plus que d’autres. Il n’est pas là pour m’entendre, me prendre dans ses bras, me rassurer, me rappeler le beau.

Et quand tu penses que ta journée est sombre et sans saveur, tu t’aperçois avec horreur qu’elle peut être pire. Toujours pire. Et ce soir, après avoir ramené ma grande du sport… Ce soir, elle a découvert le chat… mort…

Et pire que mon désarroi ou ma peine ou mes états d’âme, je dois maintenant faire face à la douleur de mes enfants. Et cette souffrance-là creuse un gouffre dans mon petit cœur de maman.

Je vous laisse donc sur cette note discordante. Je vais pleurer encore un peu, consoler mes grands en attendant demain matin où je devrai l’annoncer à la petite. Et en plein cœur de cet hiver gris et froid, je vais espérer que le soleil reviendra vite.

Triste jour pour mi-moi et pour mi-maman

Publié dans billets d'humeour

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