Le stress de l’embauche (à l’heure)
Le réveil sonne, l’alarme, aussi douce soit-elle, s’insinue dans mon cerveau embrouillé plus violent qu’une claque. Arggggghhhh !!! Il faut déjà se lever !!!!
Bon, faut dire que je ne suis pas franchement du matin. J’ai 2 amoooooours ! Mon chéri et mon lit !!!!
Bref, je saisis mon merveilleux smartphone-qui-sert-à-tout et éteint l’alarme… euh, non je la remets à plus tard.
9 minutes plus tard, toujours aussi ensommeillée mais contrainte de faire l’affront à mon corps de le lever, je me précipite dans la douche : de l’eau fraiche sur le visage et quelques minutes au bain marie et je suis prête à affronter ma journée de maman.
Je pourrais vous la raconter en entier mais ce serait long et même peut-être ennuyeux. Si, si. Alors je cible : aujourd’hui je vous parle de la difficulté matérielle d’arriver à l’heure au travail. Et je vous prie de bien vouloir me croire, madame, madame (oui, je pense pas qu’il y ait beaucoup de messieurs qui me liront), c’est indépendant de ma volonté !!! J’ai un créneau extrêmement limité.
Toilette faite, déjeuner avalé, maquillage posé, cheveux coiffés (à peu près), enfants chaussés (oui, ils sont également propres, coiffés (à beaucoup près, je suis pas super-maman, sorry), goûter jeté dans le cartable.), nous pénétrons dans le véhicule à 7 h20… ou 22 parfois 24, 25 ce matin, j’avoue !! Nous arrivons devant l’école à 7h30…35 pétantes. Le grand s’avance vers la garderie des grands mais à pas modéré (j’ose pas lui demander de courir non plus) et quand il franchit le portail, j’attrape la main de la petite et marche d’un pas décidé vers la garderie des petits. Et il faut passer la carte devant la borne, et il faut déposer la boîte de goûter dans la grande boîte à goûters (je vous l’avais dit que j’avais pensé au goûter !) et il faut laisser son enfant à l’adulte qui doit le prendre en charge (parce que j’ai fait ma maman indigne, j’ai essayé de l’abandonner vite fait et je me suis fait reprendre…). Alors, je fais comme les autres et j’attends patiemment (mouais, c’est quand même pas mon point fort la patience) que ma puce enfile ses superbes rythmiques. Bisou, bonne journée et je m’enfuie comme une voleuse.
Et hop, je remonte dans ma voiture pour braver les bouchons. Puis je cherche une place où me garer. Si j’ai de la chance, j’en trouve une vite et je peux marcher jusqu’à l’arrêt de tram. Avec un wagon toutes les 10 minutes, pas le choix, je dois grimper dans celui de 7h55 sinon je suis en retard.
Et quand je suis moins lucky (yes, i’m bilingual), je me gare plus loin et je cours pour attraper ce maudit tram. Et courir dès le matin avec le manteau et le sac à main, ben j’aime pas.
Une fois assise, je me penche sur mon smartphone, comme tout le monde (bêêêê) jusqu’à l’arrêt depuis lequel j’attrape ma correspondance (1 toutes les 3 minutes, cool). Je joue des coudes, je peste parfois, lève les yeux au ciel agacée pour sortir du premier tram qui s’est rempli et rentrer dans le second tout aussi encombré.
3 arrêts et me voilà presqu’arrivée. Je n’ai plus qu’à marcher quelques minutes à très vive allure et je suis… roulement de tambour… juste à l’heure !!!! Mais juste à l’heure, c’est déjà trop tard car les ordinateurs, eux non plus, ne sont pas du matin…
Je vous jure, j’ai essayé, je peux pas faire mieux !