Fiesta
Vendredi soir c’était fiesta. La vraie fiesta hein, sans les enfants ! Bon, chéri a un peu galéré dans les bouchons mais il les a déposés à bon port (une gentille tatie qui aime bien les rejetons, cool).
Et moi, après le travail, il m’a fallu récupérer les courses (vive le drive !) et préparer 2/3 trucs vite (et bien) faits.
Tout est sorti : les aclools (une vraie fiesta je vous dis !), les softs (parce qu’à nos âges, il y a souvent une femme enceinte ou deux dans l’assemblée), les biscuits… C’était même l’occasion de sortir notre petite glacière antillaise qui commençait à s’ennuyer et de la remplir de glaçons.
Et voilà les invités qui arrivent… Allez, c’est parti : on discute, on trinque, on se moque, on danse, on titube, on fait des selfies ridicules… bref, on profite tous de la soirée.
Mais voyez-vous, c’est à certains détails que l’on réalise qu’on a vieilli. Et quand les invités ont tous déserté avant 2 heures du matin ou alentours, deux conclusions peuvent s’imposer :
- la soirée était nulle… ah ben non, je vous jure, tout le monde avait l’air de bien s’amuser. Peut-être certains voudront-ils bien témoigner en commentaire…
- on approche de la quarantaine. Ah oui, c’est ça. On n’est plus armé pour résister jusqu’à 6 heures ! Peut-être aussi parce que tout le monde sait parfaitement bien qu’il ne pourra pas dormir jusqu’à 14 heures du matin comme au bon vieux temps (un enfant qui se lève après 10 heures de sommeil réparateur et qui veut jouer, crier, sauter partout ou juste vous faire un calin; un repas de famille à honorer auquel il serait extrêmement mal vu d’arriver en retard les cheveux en pétard ou une maison à nettoyer… ça c’est pour nous !)
Enfin voilà, on a fait la fête. Sans enfants. Parce qu’on n’est pas que des parents et qu’on a parfois besoin de juste s’amuser sans contraintes, sans entraves. Et on est tellement content de les retrouver ensuite ! Enfin, oui mais après la grasse mat… et après la sieste...