Chuuut...

Publié le par Raphaëlle Hosteins

Je rentre à la maison, dans mon chez moi, après une séance d’entrainement, le corps fatigué, les muscles encore tendus et les paupières en grève. Il me tarde mon lit, la chaleur, le moelleux mais ce qui me frappe en premier et qui me ravit quand je passe la porte, c’est le calme. Un silence paisible comme une conclusion, un répit.

La journée est une succession infernale de stress, de cris, de « dépêche-toi », de trajets et de bouchons, de vaisselle à ranger, de petit-déjeuner à préparer, de manteau à enfiler, retirer et enfiler à nouveau. De 6h00 du matin jusqu’au coucher, nos quotidiens sont rythmés de petits pas, de grands soupirs, de courses, de tram puis viennent les corvées vespérales : le repas, les devoirs, « tu as préparé ton sac pour demain ? », « allez hop, on débarrasse ! »…

Oui, le jour est une farandole de bruits et de mouvements alors quand le soir le calme s’installe… Quand la quiétude du foyer n’est dérangée que par le craquement des poutres, un sentiment de bien-être s’empare de moi. Je pense à mes enfants, endormis et sereins, avec bonheur. J’oublie les disputes, les remontrances, les agacements et je les inonde de pensées heureuses et bienveillantes.

J’aurais envie d’aller voir chacun d’eux pour une caresse sur la tête, un tendre baiser sur le front et un câlin volé, lovée contre leur douce chaleur. Je me retiens pourtant parce que les escaliers, les portes et le lit en mezzanine sont autant d’obstacles susceptibles de les réveiller et parce que leur sommeil est précieux, eux qui vivent aussi des journées parfois éprouvantes.

Je savoure donc la paix et l’instant. Et je vous en envoie un peu, en espérant qu’elle vous trouvera demain et vous accompagnera un petit bout de journée.

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