En voiture Simone! C'est l'occasion...
Quand on est une maman, et qui plus est quand une est une maman solo (uniquement la semaine pour moi), on fait beaucoup de trajets en voiture : pour conduire les enfants à l’école, au sport, chez le médecin… pour aller au travail, faire les courses… pour récupérer les enfants à l’école, chez les copains…
Bref, il arrive très fréquemment qu’on se retrouve en voiture, et la bonne moitié du temps on y est seule. C’est déjà en soi un petit bonheur que cette solitude et cette absence de sons, cris, flots de paroles. Mais en plus, ces mille allers et retours partout sont l’occasion d’être « en tête à tête, avec soi-même !!! ». Et on n’hésite pas à en profiter !!!
Seule en voiture (j’utilise volontairement le féminin parce que certaines des actions que je vais vous décrire sont, à mon avis, très féminines), on peut donc
- Chanter fort ou dans les aigus et exercer sa voix sur des chansons de divas (genre la Céline. Et oui j’ai un peu honte). N’empêche que depuis que je me concentre sur ma voix (et sur mon ventre, c’est Sister Act qui le dit), certaines de mes collègues ont trouvé que je chantais bien, n’en déplaise à chéri.
- Observer les gens qui marchent, qui pédalent, qui conduisent. C’est toujours distrayant. Et parfois atterrant quand tu croises notamment des véhicules dans lesquels les enfants ne sont pas attachés. Je ne comprendrai jamais
- Réviser sa gamme d’insultes. Pas très constructif mais tellement défoulant !!! Et il faut bien admettre que certains conducteurs méritent notre courroux ! Attention d’être sûre que les enfants ne sont pas derrière…
- Prendre de bonnes résolutions, laver la voiture par exemple, et ne pas s’y tenir. A quoi ça sert de la laver quand tu transportes quotidiennement des enfants ??? Ben oui, c’est comme faire le lit, ça sert à rien parce que tu le redéfais le soir !!! Ok, je suis de mauvaise foi…
- Réfléchir. Réfléchir encore. Réfléchir beaucoup. Réfléchir trop. C’est bien une activité de femme ça, non ? Les trajets, et surtout ceux que l’on est capable de faire sans y penser, par réflexe, ces trajets sont l’occasion de laisser notre esprit vagabonder. Et selon notre humeur, le résultat peut être très différent.
Ainsi, mes réflexions me conduisent parfois à ressasser le mauvais et je rumine, je fulmine. C’est à la fois nocif et salvateur parce que ça permet d’évacuer même si ça énerve beaucoup sur le moment.
D’autres fois, ça me permets de me souvenir de choses à faire que je liste immédiatement sur mon précieux, mon smartphone : prendre rendez-vous chez le vétérinaire, acheter des sacs poubelles, recoudre le bouton du pantalon de chéri (oups, j’ai encore oublié )… Bon, c’est souvent des choses plutôt chia**** à faire mais indispensables.
Ça peut me mener aussi à revivre dans ma tête des moments heureux et à en prévoir d’autres.
Souvent, j’y trouve l’inspiration pour le blog (ah ben comme là quoi).
Enfin voilà, les trajets en voiture ne sont pas que pénibles. Ils peuvent faire partie de nos vies et trouver une utilité et mieux vaut que ce soit le cas. Allez, je vous laisse, le volant m’attend !