Retour de flamme
Je le savais au fond de moi mais j'espérais quand même. On espère toujours quand on est une maman je crois. Je le savais au fond mais je ne pensais pas que la claque arriverait aussi tôt.
Je me félicite tout de même d'avoir célébré avec vous au travers d'un article une bonne nouvelle concernant numéro 2. Car il faut les fêter, immédiatement, avant la défaite. Sinon, on ne marquerait jamais les évènements positifs.
Mais la joie fut de courte durée. Un soir tu découvres avec surprise et émerveillement que le rejeton a enfin eu des bonnes notes. Et tu te réjouies, tu partages, tu t’enflammes même un peu.
Et le lendemain, tu apprends qu'il a eu une "observation" pour mauvais comportement au collège. Ou plutôt 3 observations en 2 semaines. Bon, ça gâche le plaisir, c'est certain. Mais je relativise. Les motifs d'observation sont moins graves qu'ils n'ont été.
Et le surlendemain tu découvres une bêtise du genre grosse bêtise qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques. Une claque de plus. Mais là n'est pas le pire. Non, le pire c'est que ton enfant te soutienne qu'il n'est pas l'auteur de la bêtise alors que tout l'accuse. Devant l'évidence et notre insistance, il essaie encore de s'en sortir avec un "c'est pas moi".
Insupportable pour moi. Comment un enfant intelligent peut-il manquer autant de bon sens ? Il faut absolument qu'il fasse sien l'adage "faute avouée...". Et qu'il apprenne à assumer.
Résultat : il aura la punition due à sa bêtise + il va récolter les résultats de ce mensonge + papa et maman se sont disputés et maman a très mal dormi. Pas de quoi améliorer la situation au matin.
Enfin voilà, je le savais mais j'espérais. Malheureusement, "on pleure parfois les désillusions avec autant de tristesses que les morts" (Une vie / Guy de Maupassant). Atterrée, abasourdie et le cœur meurtri... il me faut maintenant prendre du recul, relativiser et avancer... pas à pas.
"Pas facile la vie (de maman)", la série à rebondissements qui n'a pas fini de nous étonner et qui dure...dure...