Point C: Jour 37

Publié le par Raphaëlle Hosteins

Mardi était certainement un jour comme un autre, entre télétravail et vie de famille. Certainement. Mais je ne m’en souviens pas vraiment. Ce qui m’amène à 2 réflexions :

  • Les jours de confinement, à moins d’en faire un événement particulier, ont tous la même saveur un peu fade. Sans photo dans mon smartphone, sans moment fort, une journée n’est qu’une succession d’heures.
  • A moins de faire un (très gros) effort de mémoire, ces jours-là pourraient tomber dans l’oubli. Et ce journal, aussi inutile soit-il, me permettra au moins de me souvenir des sentiments, des doutes, des minutes longues comme un trajet Bordeaux-Brest en trottinette et pourtant aussi courtes qu’un clignement d’œil, de la valeur des choses normales et de la douceur d’une vie de famille, malgré tout.

Bref, je ne sais plus ce qui s’est passé mardi, le 37 du confinement mais ce qui est certain c’est que j’étais à la maison avec chéri et nos enfants.

 

Finalement, en écrivant, il me revient quelques bribes.

Chéri, devant reprendre le travail et donc repartir en région parisienne, est allé faire quelques courses. L’idée était de prévoir des repas pour pallier la fermeture des restaurants. Et dire qu’il a oublié la poche (oui, oui, on dit poche ici quand on parle de sac) de provisions dans la cuisine est un détail que je préfère taire. Vous n’avez pas besoin de savoir qu’il peut être tête en l’air. C’est notre vie privée, merci de la respecter.

Ceci dit, ce n’est pas le plus important de l’histoire. En tout cas, ce n’est pas ce que je voulais vous raconter. En fait, j’avais envie de vous dire que le confinement a déjà bien confit nos cerveaux. Quand numéro 1 a demandé si elle pouvait se teindre les cheveux, nous avons dit oui. Impensable il y a peu mais nous n’avons même pas hésité ! Et c’est ce qui a décidé numéro 1 a accompagné chéri aux courses. C’était sa première sortie depuis le 16 mars.

Ils sont donc revenus avec un tube de colorant capillaire. Du violet qui doit s’estomper avec les shampoings successifs. Numéro 1 voulait s’y mettre aussitôt. Il était 18h30, j’ai donc freiné ses ardeurs en usant de discours efficaces : il vaut mieux prendre le temps de bien faire et il faut d’abord tester le produit pour vérifier que tu n’es pas allergique. Et nous avons donc tester nos 3 numéros…

Pardon ? Pourquoi les 3 ? Ah ben parce que, je vous l’ai dit, nos cerveaux sont ramollis !! Nous avons donc accepté, sans vraiment le réaliser, que numéro 2 se teigne aussi. Etant donné qu’il a presque la boule à zéro, le risque est limité. Nous pourrons toujours couper les cheveux violets avant la rentrée. Et puis, pour numéro 3, je l’ai autorisé à se teindre une mèche. Je ne suis pas complètement roussie non plus !

La suite dans le prochain article… (oh le teasing de malade !!!)

 

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Je vous remercie de votre attention et vous remercie surtout de me lire chaque jour !!!

Publié dans covid-19

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