Point C: Jour 39
Jeudi. Jour 39. 2ème et dernier jour de vacances (pour moi).
J’avais prévu de profiter, j’en ai profité. Autant que le confinement me l’a permis en tout cas. J’ai donc couru 8.5 km après une grasse matinée pas forcément méritée mais toujours bienvenue.
Comme j’étais déjà en tenue (et déjà sale), j’ai enchainé le running avec le nettoyage des salles-de-bain. Non mais, on est d’accord, je n’inclus pas cette activité dans les choses sympas. Mais il fallait le faire et, dans l’élan, ça m’a paru moins pénible.
Dans l’après-midi (oui, on est déjà l’après-midi : quand tu te lèves à 10h et que tu pars courir à 11h et que… bref, il est déjà tard), pendant que numéro 1 travaillait son français en visio et que numéro 2 révisait (bon, j’ai pas vérifié mais j’suis en vacances hein !), j’ai laissé la petite faire sa vie et j’ai lu. J’ai terminé le livre « Le village » de Virginie Delage. Je pourrais vous en parler juste parce que cette bordelaise vient de se faire éditer son premier roman et que, forcément, le fait m’intéresse. Mais je vous en parle aussi parce que le livre vaut le détour à mon avis. J’ai mis un peu de temps à m’immerger dans l’histoire. Au bout de quelques chapitres, je m’y suis plongée. Et aujourd’hui, il me tardait d’en lire la fin. Et je n’ai pas été déçue !
Aujourd’hui, j’ai aussi terminé mon puzzle 1000 pièces. J’aime finir un livre ou un puzzle mais je n’aime pas quand c’est fait. Quand il n’y a plus rien à en tirer.
Pour la première fois, nous avons usé de notre droit d’aller nous promener. Nous avons certes un jardin relativement grand mais il est bien agréable d’en sortir de temps en temps. Les enfants ont donc enfilé leurs rollers (en vrai, ce sont les rollers de chéri et moi et ils ont bien 20 ans !), la petite a chevauché son vélo et nous avons tracé pendant une petite heure. Un invité-surprise nous a accompagnés : le soleil. Enfin de retour, j’ai pu faire de belles photos de mes petits, leurs visages baignés de cette lumière qui nous avait un peu manqué, disons-le.
Au retour, je me suis installée au bureau pour écrire. Parce que j’ai la fâcheuse tendance de délaisser l’écriture quand je suis en week-end ou en vacances. En bonne maman qui se respecte, j’ai préparé le dîner en même temps. Je l’ai souvent fait mais depuis quelques mois, le bureau est une vraie pièce à part. Par conséquent, je n’entends pas le grésillement du gnocchi qui bronze et ne sens pas le fumet du gnocchi qui meure. Quand j’ai eu fini mon article, mon cerveau a rebranché tous les fils et je me suis précipitée dans la cuisine. Trop tard. Evidemment. Il me restait 2 choix : soit je coupais tous les gnocchis, un par un, pour enlever la moitié cramée, soit je gaspillais honteusement en balançant tout à la poubelle (une fois que ça avait un peu refroidi… je suis une fille très prudente…) et je me rabattais sur des chips.
Les chips étaient bonnes. Le repas froid mais l’ambiance convivial. Ouf.
Allez, au lit ! 2ème nuit de la semaine sans chéri. Je peux donc m’endormir un peu plus tôt. Il faut bien ! Demain je travaille !