Pas d'homme ce week-end: avantages et inconvénients

Publié le par Raphaëlle

Si vous me suivez, vous le savez : mon homme travaille en déplacement toute la semaine. Il part en général le lundi matin pour revenir au mieux le jeudi soir, tard. C’est un rythme que nous pratiquons depuis plus de 18 ans. Ça n’a pas toujours été facile, loin s’en faut, mais on y trouve des avantages.

Malgré ses absences régulières, il a presque toujours été présent le week-end. Et quand ce n’est pas le cas, je suis toute chamboulée. Perdue.

 

Je vous raconte l’histoire de ma life : chéri est parti 2 semaines et j’y ai trouvé des avantages, heureusement, et des inconvénients, évidemment.

 

Les avantages :

J’aime le calme autant qu’il aime l’agitation. J’apprécie les choses simples et les rythmes journaliers détendus. Alors le gros avantage de son absence, je l’avoue, c’était de pouvoir vivre en slow life. Pas de musique à tout moment de la journée. Pas de sollicitations ou de plaintes « on fait quoi ??? », « on bouge ? ».

Un couple est synonyme de concessions. Toujours et tout le temps. Même pour les plus insignifiantes décisions. Alors, quand tu es seule aux commandes, tu n’as pas à discuter, convaincre ou renoncer.

Mon sport du matin, je l’ai fait sans me demander si ça le dérangeait à l’instant t. Les repas, je les ai lancés quand j’ai voulu, c’est-à-dire assez tôt. Je me suis couchée à l’heure qui me convenait sans avoir à choisir un film qui ne me plaira qu’à moitié (et que je regarderai uniquement pour profiter de quelques caresses dans le dos. Miaou)

Je me rends compte que le gros avantage c’est la gestion du temps. Je reprends la maîtrise. Je suis Chronos !

Quoi d’autre ? Moins d’apéros. Beaucoup moins. Juste quelques biscuits et un verre de soda les soirs du week-end. Quand il est là, l’apéro du week-end est une institution. Midi et soir. Parfois j’essaie d’esquiver, en pensant à tous les efforts de la semaine que je souhaiterais ne pas ruiner en 2 jours. Parfois il est d’accord. D’autres fois, je capitule.

 

Les inconvénients :

On n’a pas franchement bougé. Ce n’est pas que ça me dérange en soi. J’apprécie de faire une pause. Il ne faudrait juste pas que tous les week-ends ressemblent à celui-ci. Nous n’avons vu personne, nous ne sommes pas sortis.

La maison était plus calme. Là encore, et je me répète, ça me convient. Mais ça manquait quand même de rires, de bagarres, de vie. Chéri chahute très souvent avec les enfants. Ce n’est pas moi qui vais entreprendre un roulé-boulé sur le tapis avec les ados !

Et il me manque le soir. Quand je vais me coucher. Les câlins, les papouilles… je suis accro ! Et il n’en est pas très avare. Et en son absence, je dois m’emmitoufler gravement (pyjama, chaussettes, polaire, plaid et parfois bouillote sèche) pour ne pas simplement faire concurrence à la Reine des Neiges. Pas glamour d’autant que je m’effeuille en cours de nuit tellement je sue… Eh oui, c’est la vraie vie !

Remarquez, puisque j’en suis à tout vous dévoiler, que je préfère quand il n’est pas du tout là plutôt que lorsqu’il rentre à pas d’heure et que je m’attends à le retrouver à tout moment. Là au moins, je ne l’attends pas.

Autre inconvénient, tout de même : j’ai dû tout gérer seule. Comme d’habitude ? Oui, mais en pire. En temps normal, il amène numéro 3 à l’école le vendredi et la récupère le soir. Ça me permet de faire une grosse journée de travail. En son absence, je dois adapter mon temps de travail aux horaires de l’école tous les jours (enfin sauf le lundi, merci à mes beaux-parents qui la récupèrent). Moins confortable.

 

Voilà donc. Chéri n’était pas là ce week-end. C’était bien et pas bien.

Je n’ai pas été jalouse alors qu’il était… à la Réunion ! Soleil, plage, rando, nature… Tout ce qui me manque depuis … je ne me souviens même plus. J’ai même été contente pour lui. Fou non ? Je deviens vraiment sage…

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