Péninsule du Yucatan-Mexique : les villes

La principale ville de la péninsule du Yucatan est Cancun, dans l’état du Quintana Roo (les deux autres états de la péninsule étant le Yucatan lui-même et Campeche). Et bien figurez-vous que je suis dans l’incapacité de vous en parler car nous n’y avons pas mis les pieds.

Comme je l’ai écrit à plusieurs reprises, nous aimons (J’aime) surtout la nature et les activités en pleine nature : rivières, animaux, snorkeling, cenotes, plages… Nos rencontres avec la civilisation sont légèrement… nulles. Du moins dans le monde actuel. Nous aimons davantage fouler les ruines de la civilisation que nous mélanger aux vivants.

Je vais donc vous parler des villes que nous avons « visitées » mais sans rentrer dans les détails car je n’en ai pas. Allez, go, en route pour une pseudo visite.

Valladolid. Petite ville coloniale sympathique et typique. Le centre est composé d’une place clôturée arborée autour de laquelle se trouvent des bâtiments colorés : des hôtels, des boutiques et restaurants, une cathédrale (San Servacio)…

Notre hôtel (Meson del Marques) donnait directement sur la place. Le roof top en offre une vue imprenable.

Pour le reste, il y a beaucoup de petites rues perpendiculaires dans lesquelles nombre de boutiques et de mini-supermarchés aux façades colorées et écaillées, voire délabrées, vous proposent des masques de catch, des chaussures, des souvenirs, des vêtements, des biscuits soufflés épicés…

Vous pourrez trouver 2 ou 3 visites sympas à faire mais faut chercher sur d’autres blogs 😊 (notamment le Convento San Bernadito de Siena… j’aurais bien aimé y aller, tiens !)

Après la visite de Chichen Itza (lien vers l’article), nous avons fait escale à Izamal, la ville jaune. Le jaune du soleil qui t’accable littéralement et le jaune des bâtiments, partout. Même les calèches et les chapeaux des chevaux sont jaunes.

Après un déjeuner dans un restaurant sans chichi, nous avons fait chauffer les tongs à la recherche de la pyramide. Car la ville est parsemée de collines qui sont en fait des ruines mayas ensevelis. Quelques rares d’entre elles ont été nettoyées. On en trouve une (Kinich Kakmo) en plein centre-ville. Et c’est là que tu regrettes de n’avoir que des tongs aux pieds. Pour autant, nous l’avons gravie. La petite ne supportant pas vraiment la chaleur, n’a pas été aussi ravie que nous. Je vous conseille quand même d’y grimper, avec baskets et bouteille d’eau.

Nous avons ensuite fait quelques photos devant le plus grand bâtiment de la ville (Couvent Saint Antoine de Padoue) avant de retrouver la climatisation chérie dans la voiture. La modernité sauve des vies… et des humeurs.

Après le jaune, le blanc. Mérida, capitale du Yucatan, est une ville bien plus grande et tout à fait charmante. Des universités, des cathédrales, des places bien aménagées, des palmiers géants et des marquesitas (des crêpes croustillantes roulées) auront fait notre régal. Il y a beaucoup de choses à visiter mais nous ne nous sommes pas attardés (vous commencez à nous connaître !). Nous avons fait un petit tour le matin mais la chaleur nous aura vite découragés (et notre programme ne nous permettait de toute façon pas de trainer…)

San Francisco de Campeche, capitale de l’état de Campeche (qu’on appelle souvent juste Campeche). Cette ville en bord du Golfe du Mexique pourrait vous faire penser qu’il y a un bord de mer extraordinaire. Ben si c’est le cas, nous ne l’avons pas trouvé. Il y a une rue piétonne (Calle 59) réputée pour ses maisons colorées ses petits restaurants et effectivement, on peut y faire de très jolies photos. Et il est agréable de ne pas être importuné par les véhicules.

La place principale et son kiosque étaient inaccessibles (je rappelle que nous sommes l’été 2021, celui de la Covid). Dommage, il parait que c’est animé. Les forts sont à visiter parait-il et une promenade sur les remparts conseillée.

Le soir, nous sommes tout de même allés sur le bord de mer pour admirer le coucher de soleil qui, lui, vaut le détour. Et nous avons eu la surprise d’assister à un spectacle son-lumière et jets d’eau devant le coucher de soleil et sous les éclairs. Atmosphère particulière…

La dernière ville à proprement parlé que nous avons arpentée est Tulum. Au sud de Cancun, en bord de mer des Caraïbes, le lieu est plein de promesses. Ses 2 grands atouts : la plage et les ruines.

Les plages de sable blanc sont malheureusement envahies de sargasses qui agressent les yeux et les narines. Un fléau que nous avions rencontré en Guadeloupe et qui est un symptôme d’un mal profond : la pollution.

Quant aux ruines, je vous en parle ici.

Pour ce qui est de la ville en elle-même, je n’aurai pas grand-chose à vous en dire. Il s’agit essentiellement d’une grande route de part et d’autre de laquelle se trouvent de très nombreux restaurants et magasins, notamment de souvenirs, et des hôtels à foison. Pour l’essentiel, nous avons parcouru l’avenue en passant d’une échoppe à une autre pour parfois négocier les prix d’articles que nous trouverons moins chers à Holbox. C’est peut-être la masse de touristes qui induit ceci mais nous avons trouvé les commerçants, dans l’ensemble, peu sympathiques et pas très commerçants justement.

Et je me rends compte en écrivant cet article, que je n'ai aucune photo de la "ville".

Voici donc un petit tour des villes que nous avons traversées durant notre court road trip. Ce n’était pas l’attrait majeur de la région, de notre point de vue. La nature et la culture sont plus attrayantes que les rues défoncées de Tulum ! Toutefois, Merida, Valladolid et même Izamal ont certainement leur lot de petits trésors à dévoiler quand on se donne la peine de braver la chaleur.