Pourquoi nous sommes partis au ski en dehors des vacances scolaires
Pour la première fois depuis… pour la première fois, nous sommes partis en vacances en dehors des vacances scolaires. Et je n’en ressens pas une once de honte.
Je suis… j’étais de ces mères très à cheval sur la présence de ses enfants à l’école. Parfois grognons, se plaignant d’un mal de ventre ou de tête, les traits fatigués ou la motivation perdue au fond du lit, les enfants ont évidemment essayé de m’apitoyer. Imagine-les, les pieds trainant au sol comme s’ils portaient des sabots de bois, le regard mouillé, tête baissée et les yeux plein de détresse droits dans les miens : « maman, je me sens pas très bien ».
Après un petit interrogatoire en règle et des encouragements las, je les ai presque toujours envoyés à l’école. Pas question de rater des cours pour des petits maux. Tout comme chéri et moi nous rendons au travail même lorsque nous sommes blessés ou malades. Il s’agit davantage d’une question de principes d’éducation que d’une crainte qu’ils ratent une leçon essentielle.
Dans cette logique, nous n’avons donc jamais pris non plus de vacances en dehors des périodes de vacances de notre zone. Pour être totalement transparente, j’avoue qu’il est arrivé à 2 ou 3 reprises qu’ils manquent 2 jours : 2 séjours à Disney pour les grands et un départ en colonie en fin d’année pour la petite.
Il ne me serait pas venu à l’idée de partir une semaine en plein milieu de l’année scolaire. Mais ça, comme qui dirait, c’était avant.
15 ans de scolarité depuis le jour où Maëline a intégré la petite section jusqu’à aujourd’hui sans déroger à la règle. Et puis 2022…
Cette année, pour la première fois (elle se répète pas un peu la fille ??), nous avons casé nos valises en plein mois de janvier. Une semaine d’école pour numéro 2 qui est en première et numéro 3 en sixième. Mais qu’est-qui nous a pris bon sang de bonsoir ?
L’envie de partir à cinq, toujours et encore…
Comme je vous l’ai raconté dans un de mes derniers articles, j’ai proposé que l’on parte au ski à 5. Juste nous. Pour profiter encore une fois de la complétude de notre famille. C’est ce qui a motivé ce séjour. Une fois chéri décidé, il n’y avait plus qu’à organiser.
Et rien n’est plus fort et plus magique que ces moments partagés.
L’envie de profiter au maximum
Cette année, nous sommes dans la zone du milieu. Quand on est une zone de vacances du début ou de la fin, nous choisissons la semaine en fonction, pour qu’il y ait le moins de monde possible. En étant la zone du milieu, nous partagions forcément nos vacances avec une autre zone. Cela signifie plus de monde sur les routes et dans les stations. La queue, les bousculades… un matin de soldes à l’ouverture du magasin à la mode. On a préféré les ventes privées… Et c’était vraiment appréciable de se retrouver parfois presque seuls sur des pistes damées pour nous, de passer immédiatement sur les remontées mécaniques et de ne pas slalomer entre les skieurs peu aguerris ou d’éviter les tarés de la glisse. Il y en avait mais tellement moins que ce qu’on a connu !
Et puis tant pis
J’ai un peu hésité avant de soumettre cette idée à chéri mais après les 2 années que l’on vient de vivre, je me suis simplement dit tant pis. Les confinements, les cours une semaine sur deux, les absences des élèves parce cas contacts ou testés positifs et les absences des professeurs parce cas contacts, testés positifs ou en garde d’enfants eux-mêmes pour les mêmes raisons ont beaucoup pesé sur les enseignements et sur les morals.
Ce à quoi on pourrait rétorquer que, justement, il ne faut pas rater les cours quand c’est possible !
Mais ce n’est pas le choix que nous avons fait. Défaitistes, nous nous sommes dit : « on n’est pas à ça près ! ». Et aujourd’hui encore, les enfants ont beaucoup de professeurs absents.
Alors non, je ne suis pas fière de cette décision mais je n’ai aucun regret. Le bénéfice pour nous a été évident. Nous avons passé de très bons moments et avons encore étoffé notre album de souvenirs en famille.
Vous en pensez quoi ? Vous l’avez déjà fait ?