Petit point tatou

Publié le par Raphaëlle

Maternité, féminisme, éducation, charge mentale… autant de sujets passionnants que je continuerai à évoquer dans mon blog (normal, ça me touche de près !). Mais aujourd’hui, nous allons faire plus léger. Je vais vous faire un point tatou.

Car, vous le savez peut-être, je suis tatouée. Où ? Combien ? Pourquoi ? Quoi ? Si tu veux savoir, je t’invite à lire la suite.

 

Pourquoi se faire tatouer ?

J’imagine qu’il y a mille raisons possibles : surmonter un drame, rendre hommage à un être aimé, graver un souvenir fort, cacher une cicatrice… ou tout simplement par choix esthétique.

J’ai longtemps pensé à me faire tatouer. J’imaginais un papillon avec des arabesques et une tortue. Comme des totems pour représenter ma fille aînée et mon fils. A la naissance de numéro 3, j’ai imaginé faire 2 papillons… C’était une évidence, mon premier tatouage encrerait en moi mes enfants, d’une manière ou d’une autre. Et c’est ce que j’ai fait. Mais j’ai aussi des tatouages moins symboliques qui n’en sont pas moins légitimes car ils sont une partie de moi à un instant t.

Quelle que soit la raison qui nous pousse à nous faire tatouer, elle est valable. A condition toutefois, vous en conviendrez, d’avoir réfléchi un peu avant de se lancer.

Il faut prendre le temps de la réflexion, surtout pour les tout premiers. Le tatouage est une marque à vie, il ne faut pas se lancer à la légère. Si vous ne me croyez pas, allez voir l’émission « tatoo cover » : ce sont souvent les tatouages faits trop jeune ou sur un coup de tête qui provoquent le plus de regrets. Et il n’est pas simple de corriger l’erreur…

 

Mes tatouages en quelques mots

Le premier : février 2017, presque 39 ans. Un an après notre retour de Guadeloupe où nous avons vécu en vase clos, tous les 5. Chéri et moi avons choisi de nous faire tatouer presque le même dessin : une étoile de mer. La mer, la nature, nous 5… J’y ai fait rajouter les initiales de nous 5. Je l’ai voulu sur les côtes. J’ai donc eu logiquement très mal durant les 2 heures de la séance. Mon regret : le tatoueur qui ne me correspondait pas. Il a fait un beau dessin mais il ne tenait absolument pas compte de ma douleur.

Le second : mai 2018, 40 ans. J’avais vu une éducatrice avec un tatouage qui débordait sur son épaule. J’avais adoré. Pour rester dans le thème de la mer, j’ai pensé à une méduse dont les tentacules viendraient s’éteindre à la limite de l’épaule. Les 2 premières heures ont été faciles. J’ai serré les dents pour tenir 1h30 de plus. J’ai soufflé un grand coup avant de faire la retouche mais le tatoueur était aussi doux que possible.

Le troisième : novembre 2021, 43 ans. Je l’ai mûri plus longtemps. Je savais qu’il viendrait mais je voulais être certaine de mon choix. J’ai choisi la tatoueuse pour son talent dans les tatouages floraux. Le résultat est à la hauteur de mes attentes : de délicates fleurs de cerisier qui me rappellent le beau cerisier japonais dans le jardin de mes parents et qui fait un clin d’œil au goût prononcé de mes 3 numéros pour les mangas et le Japon. A peine 2 heures auront suffi à graver ces beautés sur mon épaule gauche et le haut de mon dos (j’avais une idée précise de l’emplacement).

Le quatrième (et dernier à ce jour) : décembre 2021. Oui, j’ai enchainé. Mais celui-là est tout petit. Un lettrage « Friends » en commun avec chéri et nos amis. Une sombre histoire de pari à Amsterdam… mais surtout, une belle histoire d’amitié. Je l’ai sur la côte gauche, non loin du cœur…

 

Il y en aura certainement d’autres. On le dit et c’est souvent vrai : quand on commence… Mais pas d’urgence. Pourtant, j’ai déjà 2 projets qui font leur petit chemin dans ma tête…

Et vous ? Vous êtes tatoués ?

 

 

 

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Publié dans Pas qu'une maman

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