Mes ados aujourd'hui

Publié le par Raphaëlle

En fait, l’idée est de vous parler de mes enfants, mes ados, de façon très ponctuelle. Un petit coup de projecteur sur eux aujourd’hui.

Pour rappel, je suis la maman de Maëline, 19 ans, numéro 2 (si tu veux connaitre son prénom, branche-toi sur le magazine de la santé mardi 5 avril à 13h30…), bientôt 17 ans et numéro 3 (je garde son beau prénom pour moi), 11 ans et demi.

Maëline est une jeune femme qui s’apprête à se lancer dans la vie, sa vie. Elle quitte le foyer dans un mois tout pile et je suis super contente pour elle !!! Moui, bon, je suis surtout très malheureuse pour moi. Son départ me pèse déjà. Je m’efforce donc de ne pas trop y penser.

En attendant son envol, et parce qu’elle a arrêté la fac du coup (il n’y avait aucun intérêt à poursuivre), je l’exploite. Un peu. Elle va me chercher les courses et fait du repassage.

Nous nous retrouvons régulièrement en tête à tête et nous parlons d’avenir ou de personnes manipulées… Enfin, c’était notre dernier sujet de conversation : les sectes, les gourous et tout ça. Pourquoi pas, hein ?

Elle a tellement grandi ! Elle parle comme une adulte, comme une maman même. Elle reprend ses frère et sœur et, si elle a raison sur le fond, ils n’apprécient pas pour autant ses interventions. Rien de plus logique dans une fratrie.

Et puis, elle a cédé sa chambre à son frère, qui lui-même laisse la sienne à sa petite sœur qui quitte la sienne pour en faire une chambre d’ami mais surtout, d’abord, une chambre de Maëline. Elle a cette maturité de ne pas s’accrocher à sa chambre et sourit de voir les plus jeunes se redistribuer l’étage.

 

Numéro 2 est en première et a découvert avec effroi qu’il avait des notes correctes. Inquiet, il m’a dit : « c’est bizarre, j’ai l’impression d’avoir réussi mes derniers contrôles ». Faut dire qu’on part de loin et que le travail n’est pas sa passion. Il a cependant choisi des enseignements qui lui plaisent : géopolitique et philo. Parfait pour le jeune homme curieux qu’il est.

Mais ce qu’il aime, lui, c’est poser des questions du genre : « si vous pouviez acheter un pays et le diriger, ce serait lequel ? Et pourquoi ? » ou faire des quiz musicaux et parfois des jeux étranges : « vous connaissez des noms de dictateurs ? Chacun son tour, on en dit un… ».

Il ne sait pas encore vers quel métier se diriger. Ce dont il est certain, c’est qu’il veut être riche. J’ai encore du travail d’éducation à faire pour le convaincre que l’essentiel est d’aimer le métier qu’on exerce. Si on ne l’aime pas, on ne devient pas riche. C’est en tout cas ma conviction.

Nous avons d’ailleurs très récemment eu une discussion au cours de laquelle il m’a affirmé être certain que chéri et moi n’avions plus rien à lui apprendre. Il pense que tout est fait, tout est joué. Je ne suis pas d’accord.

 

Numéro 3 est en sixième. Elle n’aime pas plus le travail que ses frère et sœur. De ce point de vue-là, ils se ressemblent. Mais elle est très à l’aise en société. Du coup, elle participe joyeusement en classe.

Elle est aussi très sensible : elle ne frissonnera pas face à un film de zombies mais versera des larmes devant la tristesse d’un personnage.

Elle a été une enfant très facile avec les adultes. Elle est, pour le moment, une jeune adolescente qui ne pose pas problème. Ce qui ne l’empêche pas de râler, bougonner, répondre des « oui mais » et se contrarier quand on lui demande quelque chose qui ne lui plait pas. C’est le minimum syndical.

Elle vient de se mettre à la gym, au collège. Un goût soudain pour les rondades. Et c’est toujours mieux que de passer tout son temps sur son téléphone à regarder des vidéos bêtes et envoyer des milliers de messages aux copines.

C’est ma petite, mon bébé qui atteindra bientôt ma taille et qui gagne en autonomie et affine ses réflexions jour après jour.

 

Voilà donc un portrait succinct de mes enfants aujourd’hui. C’est tout. Mon tout.

Publié dans maman d'ado

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