44 ans...
44 ans. Tel est mon âge. Deux chiffres quatre qui se donnent la main. Deux fois mon chiffre préféré. Le numéro de département de ma naissance.
Un âge de bon augure !!! Et qui plus est, sur un week-end de trois jours et ensoleillé pour ne rien gâcher.
Mais ce qui donne un goût particulier à cet anniversaire, c’est le départ imminent de ma grande. J’ai donc demandé à ma petite famille de se rendre disponible pour que nous passions, une fois de plus, du temps à cinq. Entre nous.
Et voici ce que nous avons fait.
Samedi, nous avons vécu l’horreur, braver les esprits malins et mis en commun nos réflexions pour échapper à la chambre 1408. Nous avons fait un escape game immersif qui nous a plongé dans le noir et la peur. L’escape game est déjà, en soi, une super activité collaborative mais quand il faut trouver des indices à tâtons et surmonter ses peurs primitives, la présence des autres devient indispensable. Par moments, nous tenions tous les cinq dans 1 mètre carré. Je m’accrochais aux uns et aux autres et je me collais le plus possible pour sentir la présence rassurante de ma famille. Les filles n’étaient pas plus fières que moi. Heureusement d’ailleurs que nos hommes étaient plus solides. Ils ont donc pu se sacrifier pour la cause pendant que nous tremblions avec l’espoir fou de les retrouver dans la minute.
Nous avons sursauté, crié mais aussi ri bien-sûr. Et nous en sommes ressortis ravis. Tous vraiment ravis. Je ne pouvais pas espérer mieux. Ce fut une activité réussie pour chacun et pour tous.
Dimanche, j’avais prévu une sortie toute autre. Plus nature. J’avais envie de faire de jolies photos de nous 5, d’eux 3 et de moi et mes petits. Et quel meilleur endroit que la dune du Pilat ? Et quel meilleur moment que le coucher de soleil !
Nous avons donc gravi la dune à l’heure où une majorité la quittait. La marée haute, le vent, les vagues furent les premiers obstacles. L’océan attaquait le bas de la dune, empêchant d’avancer depuis la plage. Il fallait s’enfoncer dans le sable instable sans se laisser emporter. Sportif mais amusant.
Nous avons ensuite atteint le sommet à notre rythme. La dune se vidait des touristes et le soleil faiblissait. Nous nous sommes installés à l’abri du vent et pour patienter, nous avons évidemment fait quelques photos et joué au frisbee (c’est terrible comme on a été mauvais) et aux raquettes.
Nous avons eu froid. Très froid. Mais nous nous sommes régalés. Surtout moi, vous l’aurez compris. J’ai aimé l’endroit et le moment. Et je ne peux que remercier chéri et les enfants qui ont gardé le sourire à chaque instant. Numéro 2 toussait, numéro 3 ne se sentait pas très bien mais ils n’ont pas râlé. Ils m’ont offert ce que je souhaitais le plus au monde : des souvenirs à rajouter à mon album mental.
Je sais que je serai triste quand Maëline partira. J’évite d’y penser mais mon cœur pleure déjà. Mais ce week-end aura été à la hauteur de mes attentes et il me permettra de vivre ce départ plus sereinement. Je n’aurai pas de regrets. J’aurai profité au maximum.