Illusions adolescentes

Publié le par Raphaëlle

J’ai commencé à vous partager un peu de moi adolescente au travers de quelques écrits naïfs et sincères.

Au milieu de mon cahier de poèmes, j’ai parfois noté mon humeur du moment. Je vous autorise à entrer dans ma tête, un jour de novembre 1994. J’avais 16 ans et j’étais follement amoureuse d’un jeune homme bordelais avec qui j’avais renoué le contact 6 mois auparavant.

Ces mots n’étaient destinés qu’à moi. Ils me parlent tellement aujourd’hui !

Ce jeudi soir-là, je posais sur le papier ma vie future rêvée. Des rêves simples : un mari et des enfants.

 

J’aime à m’imaginer plus tard avec David et j’ai déjà planifié une vie idéale.

Disons que vers 2003, David m’épouse (ou j’épouse David) et en mai (le 9) 2004, je mets au monde un beau garçon qu’on prénomme Maxime (puis Clément en 2ème prénom). Le 13 mars 2006 naît Laure-Hélène et le 4 juin 2008 j’accouche de Camille et Jean-Baptiste (voir le film Indochine).

Joli programme, n’est-ce pas ? C’est un rêve d’adolescente, des illusions. Bientôt ce ne seront plus que des « amères désillusions de [mon] cœur » (Une Vie de Maupassant).

Et toujours dans ce livre, Maupassant écrit : « on pleure parfois les illusions avec autant de tristesse que les morts ».

Attention au retour sur terre !

Finalement, si la vie m’a apporté son lot de désillusions, elle m’a exaucé dans ce rêve.

Même si les dates et les prénoms ne sont pas exacts, j’ai bien épousé David et vécu 3 belles grossesses.

Je vous remets ma vraie vie dans l’ordre, 29 ans après l’avoir imaginée :

24/03/2003, naissance de Maëline

21/06/2005, naissance de Baptiste

07/10/2006, mariage

30/11/2010, naissance de numéro 3

 

Et pour conclure, voici l’avant-dernier poème de mon cahier, écrit à une date presqu’incroyable : le 7 octobre 1997. 9 ans tout pile avant notre mariage.

 

Planète bonheur

 

Il existe bien loin d’ici

Une planète appelée Bonheur.

Un petit coin de paradis

Pour ceux qui ont du cœur.

 

Rien ne sert de vous tordre le cou

Pour essayer de l’apercevoir ;

Rien ne sert de regarder partout,

Il vous suffit d’y croire.

 

Moi j’y ai cru tellement

En me plongeant dans ses yeux,

Que vous pouvez maintenant

M’y voir le cœur heureux.

 

Je vous souhaite de trouver cette planète et de réaliser vos rêves.

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