Chez ma fille

Publié le par Raphaëlle

Comme je vous l’avais écrit dans cet article, j’ai pour objectif de terminer mon roman d’ici juin. Et comme je vous le disais récemment, ma fille habite désormais chez elle.

J’ai donc compilé ces 2 situations pour en faire : une semaine d’écriture chez ma fille. Et la date a été toute trouvée puisque chéri m’avait offert 2 places pour aller voir un match de l’équipe française de handball féminine le 3 mars.

J’ai donc rassemblé mes petites affaires et je suis partie samedi 2 mars, seule et déterminée.

Enfin, quand je dis petites affaires, je dois avouer que j’en ai apporté beaucoup, pour être certaine de ne manquer de rien. Voyez plutôt !

Dans ma voiture, il y a :

D’abord, j’ai amené mon lit parce que je ne voulais pas dormir sur un matelas pneumatique. J’ai passé l’âge ! J’aurais pu faire l’effort 2 nuits mais pas plus. Mon corps de vieille me l’aurait fait payer. Et puis ce lit pliable pour une personne, il n’avait pas de place chez nous. Il ne servait à rien. Alors, c’est cadeau ! Je l’ai amené et je l’y laisse !

J’ai évidemment pensé aux essentielles mais ce n’est pas ce qui a pris le plus de place : 2 pantalons, quelques t-shirts… je savais que je n’aurais pas besoin d’une grande garde-robe. J’ai en revanche bien usé mes chaussons et ma veste fourrée, tellement confortables.

J’ai pris pas mal d’affaires de sport et j’ai bien fait, j’ai couru 2 fois et fait 2 séances de fitness. J’avais prévu l’imperméable et la frontale mais il a fait beau.

Naturellement, j’ai embarqué de quoi écrire : l’ordinateur, mon classeur avec les fiches de mes personnages, le disque dur externe qui contient toute la vie d’Alexis et un clavier et une souris pour plus d’ergonomie.

J’ai aussi pensé à l’ordinateur et téléphone professionnels, au cas où. J’avoue, je n’ai pas vraiment travaillé (oui, mais je suis en vacances, hein !) mais j’ai quand même passé en revue les mails et répondu à 2 ou 3.

Et enfin, parce que je sais qu’il ne m’est pas possible d’écrire toute la journée, j’avais pensé à prendre 2 ou 3 livres (ambitieuse ? présomptueuse ? Je n’en ai pas lu la moitié d’un mais j’ai lu plus que toutes les dernières semaines réunies) et un puzzle. Avec mon roule-puzzle de compétition acheté l’été dernier en Bretagne, j’avais imaginé le terminer à la maison. Mais ce fut inutile : butée que je suis, je l’ai terminé là-bas.

 

Être chez ma fille

C’est à la fois étrange et naturel. C’est étrange parce que je suis la maman, c’est moi qui aie toujours donné les instructions, décidé de l’agencement de tout. Je règne en maîtresse chez moi, faisant ce que je veux (et ce que je dois) quand je le veux et comme je le souhaite. Alors qu’ici, je suis l’invitée.

Et c’est aussi simple et doux. Peut-être parce qu’elle est jeune ou simplement de bonne composition, parce que son chéri n’a pas encore pris possession des lieux et/ou parce que, moi-même, je me sens chez elle. Bien, mais chez elle. Je la vois évoluer dans son nouvel environnement avec aisance. Elle a l’essentiel, elle se débrouille parfaitement et cet endroit, comme nous l’avions ressenti immédiatement lors de la visite, lui correspond bien.

J’ai pris un peu mes aises : j’ai étalé mon puzzle sur la (grande) table de salle à manger. Et j’ai laissé mon ordinateur dans la pièce de vie. Je déambule à mon aise et me sers de ce qui m’est nécessaire.

Cependant, je n’abuse pas, loin de là. Je range au fur et à mesure et j’éteins les prises derrière moi pour respecter ses propres habitudes. Je vis aussi à son rythme. Elle se lève très tôt pour aller travailler (et je me lève vers 9 heures. Trop cooool !) et elle se couche relativement tôt. Alors nous mangeons tôt et nous regardons un film (on s’est fait les 4 Hunger Games) tôt. A vrai dire, ce rythme me convient aussi. Elle est un peu comme moi, ma fille. Casanière et tranquille.

Elle avait prévu de quoi nous nourrir mais en bonne mère que je suis, je suis allée lui faire quelques courses pour compléter et remplacer ce qui a été utilisé.

 

Voilà, j’ai passé une petite semaine chez ma fille. Je ne sais pas comment elle l’a vécue mais moi, j’ai beaucoup aimé. J’ai apprécié le calme et le temps. Le temps de vivre sans stress, sans contraintes, sans obligations, sans horaires. Me lever quand j’en ai envie, faire du sport au moment choisi, écrire, écrire, faire des pauses puzzle, lire, manger devant ma série et écrire encore. Car je n’ai pas perdu de vue l’objectif que je m’étais fixé : au moins un chapitre par jour.

Et j’ai apprécié ces moments privilégiés avec ma fille. Nos discussions, nos parties de Yam et la simplicité d’une relation mère-fille.

Un grand merci à elle de m’avoir accueillie si chaleureusement.

 

Chez ma fille
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