Le stress de la rentrée: pourquoi ?

Publié le par Raphaëlle

Mais pourquoi suis-je stressée à la veille de cette nouvelle rentrée ? Je suis comme en période d’examen, avant de recevoir le sujet. Une petite boule s’est formée dans mon ventre et mon cerveau ne trouve pas le repos.

Pourtant, voilà maintenant 1 an que je suis à ce poste, je commence à maîtriser. Et les enfants sont grands : je n’aurais pas ou peu de logistique à assurer.

Alors pourquoi ? Par tradition ? J’ai quelques pistes en vérité pour répondre à cette question et voici ce que j’auto-analyse.

 

Le travail

Effectivement, je suis plus à l’aise qu’il y a un an mais lorsque j’ai pris mon poste en août 2023, personne n’attendait trop de moi. J’étais dans la découverte et je vivais parfaitement bien cette étape. Mais aujourd’hui, je suis attendue. Et plus encore, je vais immédiatement être en plein cœur d’un sujet qui m’a été fixé comme objectif : le plan de formation. Je suis novice, encore balbutiante mais je vais devoir assurer au max.

Il faut tout de même que je relativise : je ne sauve pas de vies. Je ferai au mieux et puisque je m’en suis à peu près sortie l’année dernière, je devrais pouvoir rendre une copie qui mérite la moyenne !

 

Le Master

Vous le savez, j’ai engagé des démarches pour m’inscrire à un Master 2 en RH. Je croyais le dossier abouti mais, malheureusement, il y a un problème qui pourrait bien remettre en question ce projet. Et évidemment, ça me procure une inquiétude toute légitime. Je me suis projetée, organisée… je serais tellement déçue de ne pas pouvoir aller au bout de cet objectif !

Et si, par chance et obstination, mon inscription était validée, le stress ne s’en irait pas. Il me faudra assurer le travail et le Master en parallèle. Et même si ma vie de maman est bien moins compliquée qu’autrefois, il va bien falloir quand même continuer à gérer l’intendance de la maison.

 

Le poids

Oui, ça me pèse (mais quel jeu de mots incroyable Raphaëlle !!). Je ne suis pas de ces personnes qui acceptent leur corps comme il est. J’y travaille mais je ne vis pas bien les pantalons trop serrés, le reflet trop gonflé et les chiffres de la balance qui montent. Et j’en suis là en cette fin d’août 2024.

J’ai fait moins de sport et j’ai mangé gras, salé, sucré. Je suis l’antithèse de la publicité pour la santé. Forcément, le résultat est sans appel. Et comme je n’aime pas cette silhouette alourdie, je ressens le besoin de me reprendre en main. Et quel meilleur moment que la reprise pour cela ? Hein ? N’importe quel moment me direz-vous mais tant qu’à reprendre un rythme et une organisation, il me semble opportun de rajouter sport et bonnes habitudes alimentaires à la liste des sujets de la rentrée.

Et l’inquiétude est double : vais-je m’y tenir ? Vais-je pouvoir embarquer la famille dans cette reprise en main ? Car il est plus facile de s’y tenir si tout le monde s’alimente de la même façon…

 

La santé

Le mot ayant été posé, je dois désormais négocier le quotidien avec la fibromyalgie. Je suis peu atteinte dans le sens où mes douleurs sont supportables, gérables et qu’elles ne m’empêchent pour le moment pas de faire ce qui me plait et ce que je dois. Mais je dois apprendre à gérer mon effort pour ne pas rajouter des douleurs. C’est pour cela que j’ai hautement ralenti le sport. Je dois maintenant reprendre plus intelligemment et je suis encore dans le doute quant à la stratégie à adopter. Et tout est lié ! Si je suis bien inscrite au Master, il me faudra jongler entre le temps que je peux accorder au sport, l’objectif de perte de poids, les douleurs… Pas simple. Et je dois encore intégrer au planning les traitements : je vous en parlerai prochainement dans un article dédié.

Et puis les gouttières… Oui, on est toujours dans le sujet de la santé. Comme toutes les personnes de mon âge et plus, j’ai des petits soucis dentaires. Rien de bien méchant mais pour pouvoir me fixer une couronne (je crois. J’avoue que je comprends toujours ce que me disent les professionnels et puis ensuite j’oublie.), il faut remonter une dent et en dompter une autre vers le bas. Le choix devait se faire entre les bagues et les gouttières. Le coût final n’étant pas déterminant, j’ai opté pour les gouttières : ce sera moins long et moins visible. Mais, parce qu’il y a toujours un mais, l’inconvénient de ce dispositif est que je devrai le porter le plus de temps possible sur 24 heures : cela réduit le temps des repas. Ce qui est une bonne chose en soi ! Mais il faudra gérer les moments de convivialité, les dîners de famille… Et reste la petite crainte de la douleur… Apparemment, ça devrait aller mais comme mon cerveau ne traite pas toujours bien la douleur, j’ai une appréhension.

 

Voilà donc pourquoi je dors moins bien ces jours-ci. Pourquoi mes sommeils sont rythmés par des cauchemars. Pourquoi j’ai le ventre serré et les épaules raides.

Aujourd’hui, je prépare l’examen : je vérifie le matériel, je planifie le trajet, je révise mes cours… Demain, j’aurais le sujet sous les yeux et ça ira mieux : je serai dans l’action.

Publié dans R du temps

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