Une rentrée et une année chargée
Après le stress de l’avant, je suis dans la difficile étape de la mise en place de l’organisation. Et maintenant c’est certain, je suis bien inscrite au Master.
C’est donc un mois de septembre, puis d’octobre, à l’actualité chargée que je vis en cette année 2024.
Pour reprendre les items de l’article, voici où j’en suis
Le travail
J’ai effectivement dû sauter dans le bain dès mon retour. Le sujet du plan de formation faisant partie des objectifs fixés par ma supérieure hiérarchique, j’ai à cœur de faire au mieux. Analyse des chiffres, discussions avec les cheffes de services, mise en place de process… et comme je ne maîtrise pas le sujet, je passe pas mal de temps à relire les échanges de mail pour bien comprendre les attendus de chacun.
Pour autant, je ne me sens pas aussi dépassée que je l’avais craint. J’avais tout planifié en amont et je n’ai presque plus qu’à m’en tenir au rétro planning prévu. Et comme je m’en doutais, une fois devant la copie, les choses commencent à prendre sens. Le plus difficile est l’avant, l’attente, l’inconnu.
Le Master
La finalisation du dossier m’a généré du stress. J’ai oscillé entre l’espoir et le fatalisme. J’ai presque souhaité que ça capote. Cela m’aurait promis une année plus cool. Mais je m’étais déjà tellement projetée que je craignais le refus. Je me disais que si je ne pouvais pas suivre les cours cette année, ce serait fichu. Comment retrouver la motivation ?
J’ai donc été soulagée et ravie et inquiète quand j’ai obtenu la réponse positive tant attendue. Et la joie passée, je retombe dans un état de stress et de questionnement. Comment vais-je survivre à ce surplus de travail ? Vais-je assurer ? La prise de note, le travail personnel, les examens… sont autant de sources d’inquiétude.
Et la vie sociale va en prendre un coup aussi. J’ai déjà décliné un anniversaire et un mariage qui tombent sur des samedis de cours. C’est un sacrifice que je m’impose mais qui se répercute finalement sur mon entourage. Vont-ils l’accepter, le comprendre ? Ma famille va-t-elle s’investir suffisamment pour que je puisse être disponible au maximum pour mes cours et mon travail personnel ?
La prévision des menus, les courses, les repas, le repassage… Même si j’en fais moins qu’avant, je suis toujours la plus investie dans ces sujets. Vont-ils prendre le relais ? Vais-je accepter qu’ils le fassent d’une manière différente de la mienne ?
Bref, beaucoup d’interrogations encore… Je suis presque pressée de commencer, encore une fois, pour me confronter à la réalité et ne plus fantasmer.
La santé
La fibromyalgie et l’orthodontie se font face. Un duel au sommet. Depuis que je porte les aligneurs (2 jours au moment où j’écris. Seulement), je suis obnubilée par ces mâchoires en plastiques qui exercent une pression et me gênent. Tant et si bien que je ne me trouve plus disponible pour appliquer les électrodes que je suis sensée utiliser plusieurs heures par jour.
C’est certainement une passade, un ajustement. J’ai encore quelques rendez-vous médicaux dans le cadre du traitement de la fibro (shiatsu et kiné notamment). Ensuite, il faudra que j’adopte une routine. Et il faudra bien que je m’y contraigne car, dans le cas contraire, ce sont les douleurs qui risquent de court-circuiter le reste. Ce serait dommage car elles sont gérables pour le moment. Donc, à moi d’apprendre à les gérer malgré le reste.
Quant aux aligneurs, les fameuses gouttières, ils vont m’accompagner pendant des mois. La douleur commence à s’estomper. J’espère que la gêne me quittera à son tour. Il me reste encore à me faire fixer une mini vis puis des élastiques et vogue la galère !
Et puis c’est tout
Je n’ai pas repris la thématique du poids tout simplement parce que je ne me sens pas capable de mener aussi ce combat de front. J’espère que le hand du lundi soir et les trajets domicile-travail à vélo me maintiendront dans une forme toute relative. Peut-être trouverai-je le courage de courir de temps en temps. Rien n’est moins sûr.
Et pour ce qui est de l’alimentation, je compte sur mes aligneurs pour me permettre de manger moins. Ils devraient être un frein pour les repas à rallonge et les apéritifs sans fin.
En attente également : mon roman. Je l’avais terminé en juin, en prévision de cette année chargée. Je l’ai envoyé à quelques maisons d’édition. J’ai eu une réponse négative et j’attends les suivantes. Je ne me fais pas d’illusion et si cela me tient à cœur, je me pencherai peut-être sur la question de l’autoédition après le Master.
Voilà pour mon début d’année 2024-2025. J’ai sans cesse besoin d’avoir des projets, des chantiers, des objectifs. Mais cette fois, j’avoue, ça fait beaucoup. C’est à la fois fatigant et grisant. C’est excitant et inquiétant.
Je n’espère qu’une chose : réussir à tout mener de front avec le soutien de ceux que j’aime.