"Arrête ton cinéma, moi!"
Samedi, c'est sortie cinéma en famille: 2 adultes, 3 enfants... près de 33 euros. Et heureusement que la grande a moins de 14 ans! Bon, c'est cher le ciné, alors c'est rare.
Et comme on est en famille, on a choisi d'aller voir Le monde de Dory pour plaire à tout le monde. Les grands ont souri parfois, la petite (5 ans1/2) a eu peur et a pleuré d'émotion. Bilan plutôt positif donc. Sauf que...
LA chose que je déteste et que j'appréhende le plus quand je fréquente les salles obscures, c'est... les gens qui grignotent. Ca me rend hargneuse et désagréable, ça fait ressortir en moins mon côté mégère et ça m'éneeeeeeeeerveuh! Et bingo! Ils étaient là les pénibles qui tripotent leurs sachets de cochonneries pendant le film. Ils essaient de se faire discrets et déploient donc des trésors de patience pour déballer, ce qui (c'est mathématique) rallonge considérablement la torture. Durant un film d'action, à la limite, ça peut passer, couvert par le bruit des moteurs hurlants ou des coups de feu incessants, mais quand Dory regarde d'un air triste et idiot le vide de l'océan, le bruissement de l'emballage devient agression.
C'est alors que je commence à souffler, à me retourner, à lancer un regard noir à l'auteur de cette incivilité. Il ne me voit pas, bien-sûr, en revanche, mon homme à moi me voit m'agiter, m'entend soupirer, au supplice. Je finis parfois par faire la remarque: "Vous pourriez arrêter svp?".
Mais il est bien difficile de se révolter puisque les spectateurs sont incités à consommer. Alors qu'il est expressément demander d'éteindre son téléphone pour éviter les nuisances, celles-ci sont vendues en sachets et en gobelets! Schcrum, schcrum (Quoi? T'as pas reconnu le bruit du pop corn mastiqué?). Les adultes se comportent comme s'ils étaient dans leur salon sans penser une seule seconde au voisin. Ne peuvent-ils pas se retenir de manger 2 heures? Oh la la, les obèses en puissance! Et le pire, c'est qu'ils transmettent ce vice à leur progéniture. Des générations de chieurs inciviles vont envahir nos espaces culturels et nous gâcher le plaisir!
Je commence à m'interroger sur le titre de mon blog... Je devrais peut-être le rebaptiser: mi-maman, mi-râleuse...