En famille,tous les 5, tout simplement
Cette année, nous sommes partis au ski (« oh les chanceux ! » J’avoue…) juste tous les 5. Papa, maman et les 3 numéros. Et cette parenthèse en vase clos est des plus bénéfiques.
Il est en effet indispensable de se retrouver seuls, en famille, de temps en temps. Parce que la vie que nous menons, au quotidien, est une succession de stress et d’obligations. Que nous devons sans cesse être à droite ou à gauche, rarement au milieu. Et pour nous, la semaine se vit sans chéri-papa et le week-end est très souvent l’occasion de voir la famille et les amis. Quelle place reste-t-il au noyau dur ? Quand profitons-nous vraiment de nous 5 ?
Nous avons longtemps mené cette vie. Trop. Jusqu’au jour radieux où nous sommes partis vivre en Guadeloupe. Ce fut court mais intense. Personne d’autres que nous-mêmes. Et si nous fîmes des connaissances (oui, tout de même, nous ne sommes pas des sauvages), nous passions beaucoup de temps entre nous. Enfin. Par obligation d’abord et très vite par plaisir.
Cette expérience nous a rapprochés les uns des autres et nous avons appris à nous suffire. A notre retour en métropole, nous avons souhaité conserver ce lien. Evidemment, nous sommes davantage sollicités qu’aux Antilles et moins souvent juste tous les 5. Mais non savons désormais réserver des moments en famille et nous les apprécions.
Et cette semaine au ski que nous sommes en train de vivre est une de ces parenthèses magiques. C’est l’occasion de se créer des moments forts et des souvenirs impérissables et joyeux. Nous apprécions chaque moment présent et nous nous réjouissons de ceux à venir, à plus ou moins long terme.
Pour exemple, nous skions à 4 le matin et à 5 l’après-midi. Nous apprécions déjà l’instant (non mais tout n’est pas merveilleux, il a bien fallu qu’on se fâche par moments) et nous imaginons avec plaisir les jours à venir et même les années futures, lorsque tous les enfants seront capables de nous suivre. J’appréhende un peu aussi ce jour où je serai forcément à la ramasse par rapport à mes rejetons. Mais tant pis et tant mieux !
Et puis tous ces fous rires parce que les enfants font les idiots et que nous sommes, pour une fois, réceptifs et que nous renchérissons parfois. Le jeu du « Rigole pas » nous fait notamment passer des minutes de rires et de joies sans barrières.
Nous profitons aussi de ces soirées calmes pour apprendre aux grands à jouer à la belote. La satisfaction immédiate n’est alors rien comparée à celle qu’on anticipe en se projetant dans l’avenir : des soirées partagées, des bonheurs simples. Et quand numéro 3 sera assez grande, on les initiera au tarot !
Ce sont des petits riens, des petits cailloux qui garantissent une base solide à notre édifice. Ce sont des rappels précieux que l’important est là, entre nous 5. Et ce seront certainement des souvenirs heureux dans lesquels les enfants puiseront de la force pour la suite. Je vous laisse donc, ils m’attendent !