Rentrée 2021: un vent de liberté

Publié le par Raphaëlle

Ce n’est pas un article de rentrée comme j’ai déjà pu en faire ou comme en font d’autres mamans et cela pour une bonne raison : mes enfants sont grands.

Cela n’empêche qu’ils ont quand même une rentrée et moi aussi. Le mois de septembre est tout de même un mois d’ajustement où les emplois du temps évoluent jusqu’à se fixer pour quelques mois. Où les habitudes se prennent gentiment pour arriver à des automatismes. Où les bonnes résolutions côtoient une certaine lassitude et les efforts s’accordent avec le manque de motivation. Tout est à recréer. L’éternel recommencement.

 

La rentrée des enfants

Numéro 1 entre en fac. Elle n’a malheureusement pas pu intégrer le cursus souhaité. Elle n’a pas été retenue dans les IFSI (Instituts de Formation en Soins Infirmiers). Elle s’est rabattue sur Les sciences du langage avec une copine. Oserais-je vous dire que je suis jalouse ? Moi ça me botterait grave de suivre ces études. Elle moins mais je compte bien qu’elle donne quand même son maximum, même si elle doit ensuite changer de voie.

Et puis elle a signé un contrat pour travailler les samedis et dimanches dans la même enseigne qui l’a employée en juillet. Avec son permis en poche et sa voiture, elle vit sa vie balbutiante d’étudiante. Et tout va bien : sa soirée d’intégration était une réussite.

Numéro 2 est en première. Après un brevet des collèges fantômes en 2020 et une année sans épreuves (et à moitié sans cours, du moins en présentiel), le voilà confronté à une année importante et presque qualifiante. Il est satisfait des enseignements choisis et semble motivé mais je connais le jeune homme… je reste sur mes gardes. Lui aussi goûte à une liberté (re)trouvée en fin d’année scolaire dernière. C’est d’ailleurs peut-être sa plus grande source de motivation scolaire : ne pas déconner au lycée est synonyme de liberté. Et inversement.

Et numéro 3, la petite dernière, le bébé, la chouchoupinette… a fait ses premiers pas au collège. Elle s’y rend et en revient seule. Elle se fait des amis. Elle s’arrête à la librairie. Elle vit sa petite vie de toute jeune fille, goûtant elle aussi à une certaine liberté. Quant au travail… il va falloir la surveiller et la booster. Elle n’échappe pas au modèle familial : les devoirs, c’est chiant.

Comme c’est une rentrée charnière et pas le collège du secteur où elle a fait son primaire, nous avons accompagné la demoiselle le jour de la rentrée. Peut-être davantage pour me rassurer moi qu’elle… Et sûrement une dernière pour nous. Et c’est en l’écrivant que j’en prends pleinement conscience.

 

 

Ces niveaux scolaires ont deux avantages certains : je ne suis plus contrainte de conduire numéro 3 et donc de perdre au moins 20 à 30 minutes chaque matin. Et les fournitures auront été une formalité. Pour les grands, des feuilles de classeur suffisent presque. Pour la petite, c’est chéri qui s’y est collé. J’avais bien l’intention d’y aller mais ça lui a pris comme une envie… d’éternuer. Comme ça, sans prévenir.

 

Et moi ?

Et moi aussi, je profite du même bonheur que les enfants : la liberté. Avec en bonus : l’extrême joie d’avoir encore tous mes petits autour de moi.

Oui, la liberté. Je revis. Même si la vie était déjà plus facile les derniers temps car les enfants pouvaient se garder seuls, je suis maintenant totalement libre de mes mouvements. Cela me permet de me rendre esclave de mon travail. En effet, je peux y arriver plus tôt et repartir plus tard. Quel pied ! C’est peut-être vicieux mais en tout cas, ça m’enlève un stress quand je vois le boulot s’accumuler au bureau et l’heure avancer. Je suis sereine : la petite rentre seule et m’envoie un message quand elle sort du collège.

Je peux, potentiellement, trainer le soir. Aller faire une course ou pourquoi pas boire un coup avec des collègues ou des copains ? Je peux aller à toutes mes séances de sport en laissant parfois la charge du repas aux enfants et surtout numéro 2.

 

Et chéri… Toujours par monts et par vaux. Un coup en train, un autre en avion. Il part le lundi matin pour revenir le jeudi soir. Rien n’a changé pour la famille à ce niveau-là. Nous avons l’habitude et appris à en retenir le positif.

Le vendredi soir, il fait du jujitsu brésilien (JJB) avec son fils et nous commençons le week-end à son retour, à 22h. Ainsi va la vie.

Allez, dites-moi ce qui a changé pour vous cette année ?

 

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