Leur mois de naissance

Publié le par Raphaëlle

Mes enfants sont nés en mars, juin et novembre et il n’y a aucun hasard là-dedans. Pour qui, pour quoi, comment ?

 

La première chose à dire, c’est que chéri et moi sommes chanceux. Il suffit qu’on se regarde intensément dans les yeux pour que la graine magique commence à germer. Et c’est d’ailleurs pour ça que j’ai fermé la boutique il y a 2 ans et demi : trop peur de tomber enceinte sans le vouloir.

 

Numéro 1

Il m’avait dit oui, un jour, sans prévenir. J’étendais le linge et il a lâché un « ok, on fait un bébé ». Sans prévenir mais j’attendais pourtant impatiemment qu’il se lance.

C’était au printemps 2002. En mai je pense. J’avais entendu dire qu’il fallait parfois plusieurs mois avant de tomber enceinte. Et comme j’avais des idées très précises en matière de mois de naissance, nous n’avons pas trainé.

En effet, je voulais un bébé de printemps. Pas un bébé d’hiver : c’est trop tôt dans l’année et il fait froid…

Pas un bébé d’été : c’est pas pratique pour fêter les anniversaires.

Pas un bébé de fin d’année : trop tard. Je trouvais ça embêtant par rapport à l’année scolaire.

Restait donc le printemps. Le fait que je sois née en avril m’a certainement influencée.

Nous avons donc commencé les hostilités immédiatement. Et je suis tombée enceinte immédiatement (pas instantanément, ces choses-là répondent à des contraintes biologiques, tu sais !?). Fin juin 2002 commençait ma première grossesse pour une délivrance (comme le terme est adéquat !) fin mars 2003.  C’était parfait.

 

Numéro 2

Pour le deuxième, c’était un peu plus… périlleux en termes de timing. Chéri a dit ok (eh oui, je demande et il finit par accorder) le 9 août 2004. Et si je m’en souviens si bien, c’est que c’était le jour de la Saint Amour. Une nuit de feu de camp à la plage. Ne me dites pas que l’alcool l’a poussé à dire oui… je le sais 😉

Après quelques calculs savants, j’en ai conclu qu’il fallait concevoir en septembre. Et pourquoi donc ? Toujours cette histoire d’été, automne et hiver. En 2 ans, je n’avais pas modifié ma façon de voir le monde. En tout cas pas sur ce sujet (car vous le savez, la vision du monde est largement altérée par notre nouveau rôle de de maman). Il fallait donc que je tombe enceinte en septembre au plus tard. Mais pas en août. Et pourquoi donc ? Oserais-je ? Enceinte en août, mon congé maternité aurait commencé avant ma date de titularisation. Car on peut être tout amour et malgré tout pragmatique.

La chance nous aura encore souri, numéro 2 s’est installé dans mes entrailles fin septembre 2004 pour en sortir en juin 2005.

 

Numéro 3

Patatras. Et mes convictions ? A vrai dire, j’étais encore convaincue qu’un bébé de printemps, c’était l’idéal. Oui mais… Après des années de lutte, chéri a capitulé. En novembre 2009, il m’a dit ok une troisième fois alors qu’il avait toujours eu cette délicate phrase en bouche : « quand tu accoucheras du troisième, j’irai à la maternité féliciter le père ». Non, chéri ne voulait pas plus de 2 enfants mais il a fini par comprendre ma détresse et admettre qu’il était impossible de regretter un tel choix.

Toutefois, il m’a annoncé la bonne nouvelle en novembre en freinant un peu mes ardeurs : « mais on le fait pas tout de suite ». Je ne sais plus pourquoi. Il devait certainement avoir d’excellentes raisons. J’ai donc attendu.

Un soir de novembre 2009, j’ai quand même voulu annoncer la bonne nouvelle à nos amis. Ils m’ont devancé en nous annonçant qu’eux-mêmes attendaient leur premier bébé. Ô joie !!! *

Alors que le ventre de mon amie commençait à s’arrondir, j’attendais que chéri se décide. Et c’est en février qu’il a donné le feu vert. Go go go !!!! Au diable mes principes, il fallait se dépêcher pour faire un copain ou une copine à l’enfant de nos amis. Et il ne restait que quelques semaines pour réussir cet exploit.

Et une fois de plus, la chance s’est invitée. Enceinte en mars 2010, numéro 3 a pointé le bout de son nez le 30 novembre 2010. ça se jouait à 1 ovulation m’sieurs dames !!!!

Comme quoi, on peut balayer ses principes en un quart de seconde pour des raisons impérieuses. Evidemment, je ne regrette pas car l’amitié de leur fille et de la nôtre dure depuis 11 ans.

 

Et surtout, je ne regrette pas parce que s’ils n’avaient pas été conçus précisément quand ils le furent, ce ne serait pas eux, n’est-ce pas ? Ce serait d’autres enfants que j’aimerais tout autant mais aujourd’hui c’est tout simplement inconcevable.

Et vous, avez-vous choisi le mois de naissance de vos enfants ?

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