Après l'orage, le tournage

Publié le par Raphaëlle

Baptiste et moi avons été invités sur un plateau télé. Mais qui est Baptiste ? Si vous n’avez pas vu l’émission et que vous ne me suivez pas sur insta, vous avez certainement loupé cette information. Je ne vais pas vous laisser dans l’ignorance : Baptiste est mon fils. C’est le prénom de numéro 2, désormais rendu public.

Mais je ne vous écris pas un article sur son prénom. Non, je viens ici vous parler de cette journée de mardi 5 avril 2022 que nous avons partagée avec bonheur et de notre participation à l'émission Le magazine de la santé sur France 5.

 

Pourquoi comment ?

Vous le savez, je tiens un blog (ah oui, j’suis con, vous le savez, vous y êtes) et j’ai un compte Instagram associé. Un tout petit compte, sans prétention, dans lequel je partage une partie de ma vie avec plein de hashtags et tout et tout. Et si l’on est en droit de se demander ce qu’on fout sur ce réseau social (moi-même, je me pose la question de temps en temps), on ne peut nier que c’est un moyen de communication et de partage puissant. Tout comme le blog est un véhicule permettant de faire voyager jusqu'à vous mes articles.

C’est donc par le biais du blog (quand d’autres m’ont contacté par Insta) qu’une journaliste m’a approchée. Je suis maman d’adolescents, elle a tenté sa chance. Elle cherchait des mamans et ados qui accepteraient de raconter la crise d’adolescence.

 

Les premiers contacts

J’ai d’abord reçu un mail auquel j’ai répondu. J’ai déjà été sollicitée quelques rares fois mais ça ne me correspondait pas forcément. Cette fois, le sujet m’intéressait et quand j’en ai parlé à Baptiste, il a été emballé (plus par le passage à la télé que par le sujet j’imagine). J’ai répondu.

Nous avons ensuite échangé par téléphone sur le fond et sur la forme. Nous avons donc raconté notre parcours, longuement. Et je me suis assurée en parallèle que cette jolie aventure n’allait pas me coûter de l’argent : j’avoue que si j’avais dû payer les trajets en train, je n’y serai pas allée.

Notre contact a été adorable et réactive. Elle nous a rassurés et mis très à l’aise.

Enfin, j’ai reçu un mail qui donnait tous les détails pratiques et j’ai reçu mes billets de train. Tout était callé.

 

Avant l’émission

Tram, train, taxi… Partis à 7h30 de la maison (on était quand même pas mal en avance à la gare), nous sommes arrivés avant 11 heures à Montparnasse. Le temps de s’acheter des sandwichs et nous avons pris un taxi. Nous sommes arrivés vers 11h30 devant les studios.

Nous avons été pris en charge rapidement et installés dans la loge : quelques canapés, des petites attentions (madeleines, chips, compotes et café) et un téléviseur affichant les programmes de la 5, évidemment.

Nous sommes ensuite passés au maquillage. Passage obligé pour ne pas briller à l’écran. Même les hommes doivent se faire peinturlurer le visage et le cou. Voilà une expérience très nouvelle pour mon fiston et peu habituelle pour moi.

Retour à la loge. Quelqu’un vient nous expliquer le déroulement de l’émission : la présentation, puis le témoignage depuis les canapés et enfin l’échange avec la pédopsychiatre autour de la table.

Puis vient l’heure de se rendre sur le studio. Derrière le décor, un nouvel intervenant nous accroche un micro au col et à la ceinture. Essai voix. Et nous pouvons enfin pénétrer.

Le studio est en plusieurs parties ouvertes et est utilisé pour les émissions Les maternelles et Le magazine de la santé. C’est lumineux. Beaucoup plus que le dédale de couloirs étroits que nous avons arpentés jusque-là. La décoration est soignée et chaleureuse. On s’y sent bien. Et on y est très bien accueilli.

On nous explique où s’installer exactement sur les canapés, où se cacher et à quel moment et où s’asseoir ensuite. On est prêt.

 

L’émission

Entre la très gentille Marina Carrère d’Encausse et les professionnels (assistants de production je crois), nous sommes parfaitement guidés et dans la bienveillance. Pour autant, on se demande un peu comment se tenir et où regarder. Puis on est pris dans le sujet et dans les paroles de l’animatrice, occultant presque totalement les caméras qui tournent autour de nous.

Questions-réponses. C’est plutôt fluide et pas si intimidant. Je suis, pour ma part, en mode Carpe Diem. Je maîtrise mon sujet, je suis à l’aise et Baptiste semble l’être tout autant.

La deuxième partie aura été plus frustrante. Nous sommes à table et la pédopsychiatre répond aux questions des téléspectateurs et de la journaliste. On nous avait dit que nous pouvions alors intervenir à notre guise pour préciser ou même exprimer un désaccord. Malheureusement, je n’ai pas pu. J’ai tenté. J’ai ouvert la bouche, cherché un regard et même commencé un « ssss » (genre « sssc’est vrai que… mais… ») mais impossible de me glisser dans l’échange. Le temps est compté, la rubrique cadencé.

 

Après

Aussitôt notre intervention terminée, nous avons quitté le plateau. Baptiste a souhaité se démaquiller. Pas moi : c’est tellement rare que j’avais envie de garder un peu cette tête-là. Puis on nous a appelé un chauffeur pour repartir vers la gare.

On nous a raccompagné jusqu’à la sortie et nous sommes montés en voiture dans la foulée.

Encore en avance à la gare, nous avons profité de ce temps pour admirer de loin et derrière la vitre la tour Montparnasse. Nous avons fait un saut à la pharmacie pour acheter la crème hydratante conseillée par la maquilleuse et nous avons mangé notre cookie acheté le midi devant un thé pour moi et un frappuccino à la fraise pour lui. L’occasion de revenir sur ce qu’on venait de vivre. L’occasion de graver ce moment de partage entre une maman et son fils.

 

Bilan

Nous en gardons un bon souvenir. C’était une expérience nouvelle et plaisante. Une chance que nous avons savourée.

Et j’en retire quelques leçons de vie ! Comme par exemple : même les moments les plus sombres peuvent apporter de la lumière. Il faut s’accrocher à l’espoir d’un avenir meilleur.

Je vous laisse m’en proposer d’autres…

Car oui, nous avons vécu des années difficiles. J’ai pleuré. Nous avons été en désaccord et même en conflit. Mais nous nous en sommes sortis parce que nous n’avons pas lâché. Comme tous les parents, nous avons tenu bon pour nos enfants. Et aujourd’hui, le plus dur est derrière.

Après l'orage, le tournage
Après l'orage, le tournage
Après l'orage, le tournage
Après l'orage, le tournage
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