Pourquoi je m'expose sur les réseaux sociaux

Publié le par Raphaëlle

Cela fait un moment déjà que je publie pas mal, et notamment en stories, sur Instagram. J’y raconte ma vie, mon sport, mes enfants, mes coups de gueule ou mes coups de cœur. Parfois, simplement, je dis des bêtises parce que ça me fait rire, parce que ça peut faire sourire.

Et depuis peu, tout ce que je publie sur Insta apparait également sur Facebook, sur ma page mimamanmimoi. Et les personnes qui ne me suivaient que sur Facebook découvrent désormais ma vie au quotidien (du moins une partie de ma vie, celle que je veux bien afficher).

J’imagine que certaines personnes ne comprennent pas pourquoi je fais ça. Moi-même, je me pose parfois la question.

 

Lisez-moi…

La toute première raison qui m’a amenée à partager quotidiennement est celle qui me motive à poursuivre et à revenir sans cesse à l’écriture : être lue.

J’avais dans l’idée de me servir du pouvoir des réseaux sociaux pour attirer des lecteurs sur mon blog et sur mon livre. Venez à moi les petits lecteurs… C’est un moyen tout à fait accessible d’atteindre du lectorat et ça marche ! A toute petite échelle, certes, mais c’est déjà ça.

Car à quoi bon écrire si personne ne lit ? Et dans mes rêves les plus fous, je pourrais vivre de ce que j’écrirais. Alors, le minimum est de dorloter ce rêve et de lui donner des petits moyens. Bien que je sois très réaliste (je ne me fais pas de grandes illusions, soyez rassurés), je peux au moins être satisfaite d’essayer. C’est une façon de ne pas nourrir de regrets.

 

Le sens du partage

Avec l’arrivée de quelques abonnés, cette façon unilatérale et verticale de penser (j’écris, je publie, je donne et de l’autre côté, les autres lisent, reçoivent) a évolué. Il ne s’agissait plus seulement de transmettre mais également de recevoir. Partager. Echanger. Certains réagissent à des publications, d’autres commentent et moi, je leur réponds. J’apprends d’eux, ils me rassurent ou me font rire. Et j’en fais autant.

Je veux toujours être lue, c’est mon moteur. Mais je suis également très heureuse quand je peux apporter. Dans chaque façon de mener sa vie, il y a des réflexions à se faire ou des leçons à tirer. On peut se poser des questions, débattre et ainsi s’enrichir. On peut aussi trouver du réconfort ou des réponses.

Ma vie à moi n’est pas extraordinaire mais elle fait parfois écho aux vécus de certains abonnés. Ils peuvent se retrouver dans mes relations avec mes adolescents ou mon rapport au sport. Ils peuvent s’interroger sur les mêmes sujets que moi : le féminisme et la charge mentale, le couple. Ils s’émeuvent peut-être des mêmes choses : les couchers de soleil, les chats, une orchidée qui refleurit ! Et ils s’agacent des petites incivilités ou des chambres d’enfants mal rangées !

 

Combien de temps, combien de temps ?

Je ne sais pas car il n’y a pas de calcul. Il y a des jours ou je publie des dizaines de stories parce que j’en ai envie. Parce que je me dis que cette fleur est tellement belle ou la position de mon chat est tellement drôle que je dois les partager pour faire sourire quelqu’un, ailleurs. Parce que je suis fière de mes enfants ou heureuse d’avoir bien transpiré. Ou parce que ça me fait du bien de parler à personne et beaucoup de monde au lieu de ruminer.

Certains jours, je suis trop occupée et je me contente de dire bonjour et bonne nuit. Et parfois, je n’ai pas envie ou pas d’inspiration.

Les réseaux sociaux sont des miroirs tronqués de ma vie. Ils renvoient un vrai reflet de ce que je suis mais de façon partielle. Je n’y montre que ce que je veux, et je protège mon entourage.

Je ne sais donc pas combien de temps je continuerai mais aujourd’hui, je poursuis. Et si vous êtes curieux, mes comptes Instagram et Facebook vous ouvrent les bras !

 

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