Week-end en Aveyron
Douce France… cher pays de mon enfance… je décide enfin de te découvrir ! Après Annecy l’été dernier et Saintes le mois dernier, c’est l’Aveyron qui nous a accueillis, chéri, numéro 3 et moi, pour un petit week-end.
En vérité, il y a bien longtemps que je voulais parcourir notre beau territoire mais 2 choses m’en empêchaient : le goût de chéri pour le surf et l’océan (ça limite pas mal) et mes matchs de hand qui nous bloquaient pas mal de week-ends.
Désormais, je ne joue plus de matchs. Et finalement, il n’a pas été difficile de convaincre chéri. Comme quoi… on se fait parfois un monde de pas grand-chose.
Inspirée par nos amis, j’ai donc cherché une destination qui nous permettrait de découvrir une cascade (j’adore !!!) et j’ai réservé une maisonnette à Saint Rome de Tarn.
Je vous raconte…
Saint Rome de Tarn est un village situé à l’est d’Albi, à 4 heures de route à peu près de Bordeaux. Les maisons de pierre sont charmantes, les ruelles adorables, les glycines majestueuses et au milieu coule une rivière.
La maisonnette que nous avons louée est juste à côté d’une jolie cascade (mais rien ne doit en être bien éloigné) et offre une jolie vue dégagée sur la petite vallée et la colline. Depuis les balcons, il était fort agréable d’inspirer l’air pur dans le calme et les clapotis de la cascade et admirer un timide coucher de soleil. Et quel plaisir de dormir ces 2 nuits dans la tranquillité, loin des bruits de la ville !
Nous avons parcouru les ruelles, en marchant à pas lents et en prenant numéro 3 en photos. Elle s’est prêtée au jeu, s’était même apprêtée pour l’occasion et son sourire suffisait à éclairer cette journée ! Les adolescents ne sont pas toujours d’une compagnie très agréable, nous avons donc apprécié à sa juste valeur sa bonne humeur !
Mon objectif premier était d’approcher une cascade. Je ne saurais expliquer ce qui m’attire dans la chute d’eau en pleine nature mais je me sens si petite et reconnaissante devant un tel spectacle !
Nous nous sommes donc rendus à Creissels pour une balade plutôt aisée d’abord en bord de rivière puis dans les bois. Nous avons grimpé jusqu’au moulin (désaffecté mais protégé par une grille) et rencontré 2 chevaux pour le plus grand plaisir de numéro 3. Le parcours n’était pas très bien indiqué et nous avons dû rebrousser chemin pour ne surtout pas rater le clou du spectacle !
Avant d’arriver à la cascade, nous avons vu une cascade. Petite et charmante avec cette mousse qui avait envahie les rochers. A l’évidence cependant, il manquait d’eau…
Et puis la fameuse. J’aurais pu y rester des heures pour la filmer et la photographier sous tous ses angles, pour l’admirer et éveiller tous les sens. Qu’en pensez-vous ?
Et pour rejoindre Creissels, nous avons dû traverser des toiles colorées : le jaune des champs de colza, le marron des terres en friches, le vert des arbres, le blanc des nuages et le bleu du ciel, l’ocre des églises… Et le pont au loin. Car nous avons dû passer sous l’incroyable viaduc de Millau. Même quand on n’est pas fan de constructions modernes, c’est impressionnant !
Mon second objectif était un peu plus sportif. Et après quelques recherches sur le net, j’ai fait mon choix : ce serait une randonnée de 12 kilomètres avec un dénivelé, parait-il, de plus de 900 mètres. Numéro 3 n’était pas aussi certaine que moi.
Nous avons enfilé nos chaussures de rando, mis le pique-nique préparé le matin dans les sacs-à-dos et nous avons pris la direction de Le Rozier pour profiter des Corniches de Méjean. Des parkings vous attendent. Puis nous avons eu la chance de trouver, à notre arrivée, un camion de l’office de tourisme et une personne très sympathique qui nous a expliqué où trouver le départ de la randonnée. Il faut emprunter un escalier bien raide entre les maisons, au niveau d’une borne incendie qui doit avoir une centaine d’année !
La randonnée était relativement aisée si ce n’est un passage bien pentu qui oblige à utiliser les mains et amortir des genoux. La vue était incroyable ! Les paysages à couper le souffle ! Je vous laisse juger…
Nous avons parcouru les 12 kilomètres en 4 heures (une allure plutôt soutenue), ralentis toutefois par un groupe qui portait 2 personnes en situation de handicap. Et quand on voit la détermination de ces gens, on ne peut que se réjouir d’avoir la chance d’être en bonne condition physique. Une bonne leçon pour notre adolescente et pour nous aussi !
C’est la motivation d’arriver à temps pour déguster une glace qui nous a poussés à ne rien lâcher sur les deux derniers kilomètres. Nous sommes arrivés rompus mais tellement satisfaits ! Et d’autant plus que numéro 3 n’a même pas râlé !
Bilan de ce week-end
Nous avons passé des moments très plaisants à 3 et nous avons profité de la beauté de la nature française, sportivement. J’en garderai un très bon souvenir ! Et l’envie de recommencer…