Tu veux connaître le sexe?

Publié le par Raphaëlle

« Vous voulez connaitre le sexe du bébé ? »

Si tu es enceinte ou que tu as déjà des enfants, tu l’as sûrement déjà entendue cette question. Et la réponse diffère d’une famille à une autre ou même d’un moment à l’autre.

J’ai voulu savoir pour les 2 premiers et pas du tout pour numéro 3. Je vous raconte ?

 

Numéro 1

C’est un premier bébé. Celui qui fait de toi un parent, un zombie, un fan. La question ne se posait même pas pour chéri et moi. Nous voulions savoir pour préparer la venue de l’enfant. Ou peut-être davantage pour se préparer. Se projeter. Et nous avions une idée de ce que nous voulions. Oui, oui, nous voulions un enfant en bonne santé parce que c’est le plus important (gna gna gna) mais nous espérions secrètement un garçon. Ce n’était d’ailleurs pas si secret que ça.

Quand la gynécologue m’a dit qu’elle pensait que ce serait une fille, j’ai été déçue. Oui. Je l’ai remerciée, je suis montée dans ma voiture (je vous passe le moment où je me suis rhabillée, cela va de soi, non ?) et j’ai fait ma mine déçue. Et puis j’ai appelé chéri pour lui annoncer que nous allions accueillir une petite fille.

Je ne sais pas combien de temps a duré ma déception. Je parlerais de… 10… minutes peut-être. Parce que très vite, j’ai pu me projeter. J’ai imaginé mon bébé dans mes bras. J’ai pensé au prénom qu’on allait pouvoir lui choisir. Et je suis devenue la maman d’une petite fille avant même qu’elle n'arrive.

J’avais eu besoin de savoir. Avec le recul, je suppose que le fait d’avoir une préférence m’a poussée à ne pas le découvrir le jour J. Il valait mieux être déçue (même 10 minutes) quelques mois avant son arrivée qu’au moment de sa naissance !?

 

Numéro 2

Nous avions déjà une fille et nous espérions avoir un garçon. D’autant que chéri était formel : ce serait notre dernier enfant.

Nous ne nous sommes donc à nouveau pas posé la question. Nous voulions connaitre le sexe du second avant son arrivée. Toujours la même histoire de déception potentielle certainement.

J’étais avec ma maman chez la gynécologue quand numéro 2 s’est dévoilé. Jambes écartées, il arborait fièrement un tout petit engin. Je l’ai vu en même temps que le médecin me l’annonçait. Je n’osais pas croire la chance qu’on avait d’attendre un garçon après avoir eu une fille. Nous avions toujours voulu les 2 sexes (mais pas en même temps…) et nous étions royalement servis.

 

Numéro 3

Après avoir finalement convaincu chéri qu’il nous fallait ce 3ème enfant, il m’a fallu le convaincre de ne pas connaitre le sexe avant la naissance. Nous avions déjà fille et garçon. Qu’importait le sexe du troisième ? Et quelle aventure extraordinaire de le découvrir au moment exact où l’enfant fait son entrée dans la vie ?

Je me targuais de n’avoir aucune préférence mais je (me) mentais un peu. Je me rendais compte, au fur et à mesure que les mois passaient, que j’avais une légère préférence pour une fille.

Nous avons patiemment attendu. Acheté du beige et d’autres couleurs neutres. Nous avons choisi un prénom mixte. Nous l’appelions « le bébé ». J’avais hâte mais sans pression. Une excitation très zen.

Après nous être assurés que notre troisième trésor se portait bien, ce fut la première question. « C’est une petite fille » nous a fièrement annoncé l’obstétricien. Et moi, qui réalisais alors que j’avais effectivement une préférence, de lui demander : « vous êtes sûr ? ». « oui, oui, elle a bel abricot… »

C’était magique et rien qu’à nous. Personne d’autre ne savait. J’ai adoré ce moment !

 

Savoir ou pas ?

A chacun, évidemment, de se décider selon son souhait. Le choix doit être libre. Peu importe la pression autour de vous, c’est à vous de déterminer si oui ou non, vous voulez en connaitre un peu de votre futur enfant avant sa naissance.

Ce que je retire de mon expérience c’est que ne pas savoir est une magnifique aventure dont le dénouement n’est que bonheur. Ça amplifie l’instant.

En revanche, je ne regrette pas d’avoir demandé pour les 2 premiers car, dans la mesure où j’avais une préférence claire, j’avais peur de ressentir ne serait-ce qu’une pointe de déception à l’accouchement. Je m’en serais certainement voulu et cela aurait peut-être légèrement gâché la magie.

 

Et vous, quelle est votre histoire ?

Publié dans questions de maman

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